Le Premier Jour de nos Mille Voeux!

Ô Reine!

 

Ô Mère-Soeur!

 

Ô Femme-Fleur-Vulve-Chair!

(…)

Ce soir j’ai vidé le jolipetit sac de tes affaires avec le nuage blanc, avec la culotte, avec le gilet de toréador, avec la seconde peau, et tes parfums sont incroyables, tes parfums sont ceux de ton corps ma Chérie, bien sûr, et le plus beau, le plus bouleversant, le plus touchant, c’est que que ce sont des vêtements que tu as choisi au moment du départ,

vêtements choisis pour les avoir portés durant notre si beau week-end de Voyage de Noces, et choisis pour me les confier, des effets intimes et personnels imprégnés de tes Parfums, odeurs, sécrétions, substances, saveurs, des Dimensions femelles dans lesquelles je peux plonger mon visage, dans lesquelles je peux plonger mon nez, ma bouche, mes doigts, mes mains, la pulpe de mers doigts, mes yeux,  je ne m’en prive pas sache-le, c’est extraordinaire….,

il y a certaines odeurs, notamment les odeurs bien sûr de de transpirations, certaines odeurs corporelles qui virent ton peu au fil du Temps, mais c’est délicieux, c’est savoureux, parce que j’y perçois aussi en chacune d’entre elles leurs essences naturelles, en ces muscs et Parfums qui évoluent au fil du temps,au fil des jours, Ô que cela sent bon….

là, par exemple je sens ta Foufounette-Craquette-Minette et par exemple Ô ma Chérie Ô ma Chérie, là je sens tes reins et je ne me trompe pas quand je regarde le vêtement, tu vois, la « seconde peau »,  je trouve effectivement ces endroits de toi qui sentent si merveilleusement bon, Ô ma Chérie Éternelle,  je vais bientôt les laver, je vais bientôt les mettre à tremper, dans de l’eau claire et fraîche, je vais bientôt les mettre à sécher, je vais attendre encore quelques jours, je vais attendre des beaux jours de soleil,

je vais peut-être attendre le moment du Solstice et de la Pleine Lune, pour pouvoir étendre tout cette Fête Féminine à la fenêtre, pavoiser mes fenêtres, pavoiser mes fenêtres au regard de la Ville…. 

 

Ô que je t’aime mon Ange!

 

Ton,

 

Henri