Enfance – Sieste Estivale
Oui, je tiens à vous raconter cette histoire de ma plus lointaine, petite et tendre enfance. Ma famille recevait souvent à la maison un couple de polonais, qui avait beaucoup d’enfants. Ma mère gardait régulièrement les enfants lorsque les parents travaillaient ou bien s’absentaient…
Notamment une petite fille, enfin, petite mais de mon âge, juste quelques mois de différences. Je dormais encore, étant jeune enfant, dans la chambre de mes parents, un lit fermé, sur tous les bords, de ces lits profonds, pour les enfants, un lit à hauts rebords tout en bois…
Ma mère avait mis pour la sieste cette petite fille dans mon lit d’enfant par un chaud après-midi d’été puis elle s’en était allée au jardin, vaquer à des occupations autour de la maison…. Une petite fille adorablement belle avec des cheveux blonds, presque blancs que l’on ne voit que dans les familles Polonaises une petite fille que j’aimais beaucoup voir à la maison, un peu comme la petite sœur de mon âge que je n’avais pas. Jolie petite fille à peine plus jeune que moi, de quelques semaines…
Curieux, je me faufilais dans la chambre et suis allé dans le lit où cette petite fille, ne dormait pas… J’ai alors recouvert le lit d’un grand drap blanc, et dans l’obscurité claire de la chambre aux volets ouverts et rideaux fermés, nous nous sommes retrouvés là, dans ce bateau blanc… Tous les deux seuls et avons alors commencé à nous découvrir, nous toucher, jouer, puis à nous dévêtir, et ainsi de suite, dans la chaleur d’un été…
Mon souvenir le plus fort de ces moments est le fait de ces sensations, profondes émotions qui sont venues lors de la découverte de son corps, de son sexe, de son anus, de ses mains, de ses doigts, sur mon corps… ; et de nos jeux, de nos doigts avec nos orifices, nos bouches… Je me souviens très bien de tous ces instants qui sont parfaitement inscrits en moi….de ces vertiges, alors, de ces sensations du Cœur qui s’emballe, de l’insistance avec lesquelles nos doigts, pénétrant nos orifices prolongeaient ces sensations très fortes… Un partage complet nos corps ouverts et offerts dans cette alcôve improvisée…
Vous savez que l’on adore lorsque les siestes des enfants sont longues, à la fois pour le calme de ces sommeils d’après-midi, et remplis aussi à l’idée de ce sommeil bienfaiteur pour l’enfant… C’est ainsi que dans le calme et la longueur de l’après-midi nous avons disposé de beaucoup de temps dont nous n’avions pas conscience, à un âge où le temps n’est pas compté, mais plutôt conté…
Mon lit était toujours parsemé de divers objets ramenés du jardin et des abords immédiats de la maison, galets, bâtons, cailloux, etc. je me souviens très bien de ces pailles du champ de blé du voisin, dont je jouais en mangeant/mâchant les grains de blés (pas encore de pesticides systématiques et obligatoires à l’époque !!!!) nous avons abusé des chatouilles, mais aussi de la découverte de nos sexes grâce à ces différents objets…….
Ce n’est que bien tard dans le soleil couchant que le drap s’est brusquement envolé dans le silence absolu de la pièce… séparant définitivement Henri et Christine……
Voilà l’histoire, telle que vécue, et jamais encore à ce jour racontée de la sorte !!!
Source: https://www.atramenta.net/lire/fragments-tranches-decouvertes/65738
Quelle aubaine la venue de cette fille et de pouvoir goûter aux premiers émois masculin/féminin du contact de peau sur des corps, sans doute, pas encore suffisamment formés.
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Elle venait très souvent à la maison, enfant de réfugiès polonais, Les parents de cette famille nombreuse avaient du mal à subvenir aux besoins de la famille de par leurs salaires d’esclave à la mine et chez les riches du coin…. Nos corps étaient formés, des corps d’enfants… Je la conduisais souvent dans mes cabanes de branchages où déjà je dissimulais des lectures que nous regardions ensemble parmi d’autres jeux avec les animaux de la basse-cour et tous les poupons et autre baigneurs de mes 4 soeurs…. Et nous découvrions beaucoup dans cette Nature, près des sources, bassins et dans cette Nature luxuriante en bords de rivière…
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Un flot de beaux et bons souvenirs que tu continues à entretenir avec des Fées en pleine force de l’âge pour apprécier encore et encore toutes les choses simples de la vie dont l’érotisme et la nature sont complémentaires.
Je ne sais plus si tu m’as dit si tu avais des nouvelles de ces polonaises ou de ce qu’elels étaient devenues.
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Oui, j’ai eu des nouvelles de cette personne et de ces filles, de leurs parents, mais de loin et sans plus aucun intérêt de ma part je dois dire…. C’est une mémoire vivante, mémoire belle et riche, c’est dans mes cellules, et cela est intact…. Mais j’en fais actuellement des liens avec le documentaire « Shoah » de Claude Lanzmann, que je suis en train de visionner…, 10H de film et 10H (550 minutes exactement!!!)d’une rare intensité émotionnelle et historique… Il y est beaucoup question de la Plogne, des polonais et la friche artistique dont je t’ai montré les photos, ce lieu où ont résidé par mal de gens que je connais était très habité par des polonais, des réfugiés entre autres: https://photos.app.goo.gl/p4PcE4YyYhRAfgTF8
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