Vie Sentie-Mentale – Vie Aven-Tu-Rie-Ère
Collection « Ecrits Personnels »
Alternance – Part Two
C’est au cours de l’été suivant mon retour de Paris que nous sommes partis quelques jours de vacances avec la voiture prêtée par une amie dans les Alpes de Haute-Provence… G….. nous accompagnait donc et nous dormions à trois dans une tente à deux places, avec S…….. Toujours cet esprit de Guerrier avec les repas pris autour du feu et toilettes matinales dans les eaux souvent et généralement glacées, nus forcément, mais c’était déjà toujours le cas dans un appartement, alors bon…, rien d’original non plus en Pleine Nature.
Le deuxième soir, près du Lac de Serre-Ponçon, après nous être glissés dans la tente, dans nos duvets doux, j’ai pris la main de S……. pour la porter à la hauteur du sexe de G….., gardant ainsi ma main sur sa main et ses doigts délicats qui ont commencé à faire venir l’érection de G…..dans ses doigts…. Je me suis alors très longuement appliqué à parcourir de mon visage et de ma bouche la poitrine de S……. qu’elle avait si sensible, ayant souvent des orgasmes de ces seules Caresses…..
Sa main s’est alors faite plus pressante autour du sexe de notre ami. Les jambes de S……. se sont ouvertes : palpitantes, vibrantes, cherchant mains, doigts, bouches, visages, sexes pour un apaisement de tout son corps brûlant dans l’émotion de ce qui s’offrait à nous Trois…,
G….. est venu, dressé, dur et Fier trouver l’axe du compas de notre amie… Ma bouche, mes mains, mes doigts, mon visage, mon sexe, se sont promenés sur et dans les rondeurs offertes et chaudes, tièdes et veloutées de S…….. La nuit a été merveilleuse… les vacances aussi… avec toujours ce tourment généré par une omniprésente jalousie en conséquences (toujours après, jamais pendant, ni avant bien sûr !!!)…
Durant ce séjour estival et nos unions amoureuses triangulaires, G….. nous avait indiqué un village du Sud du Massif Central dont il était tombé amoureux, ainsi que de nombreuses adresses de ces amis où nous pouvions nous rendre sans soucis…Fin des années 70, cette région bourrée de gosses de riches, pétés de thunes, dont les familles bourgeoises parisiennes se payaient tous les hameaux abandonnés du Sud de la France à des prix sans limites…
Avec S……., nous voilà arrivés chez B……., magnifique et très jolie gosse de riche résidente au centre du village, dans la plus belle maison en pierre, intacte construction paysanne d’antan, vierge de tout décorum et modernisation. B……. vivait là seule avec de temps en temps sa petite fille pour des séjours alternés avec un père lointain.
L’essentiel pour vivre et dormir de manière simple et frugale, minimaliste. Une immense pièce pour cuisine séjour, une immense chambre attenante et un seul et unique lit dans cette maison, un unique lit pour trois donc, immense lit, dans lequel S……. m’a invitée spontanément à prendre la place centrale.
Le Corps chaud de B……. allongée contre moi venue ainsi se plaquer sans retenue, sentait merveilleusement bon, et c’est la main de S……. qui m’a guidé à la découverte des plaines et vallées de Sophie…pour inviter la main de B……. à mon Ventre et à mon sexe tendre et timide… Les Parfums et les Saveurs de B……., la découverte de sa poitrine menue et encore gonflée d’une récente maternité nous ont transportés au petit matin, défaits et plus que jamais gourmands de Vie… Le ventre et les jambes ouvertes de la jeune et jolie B……. en Nouvelles Vallées offertes comme une invitation à nos voyages agrémentés en journées et soirées de promenades sur les Causses et dans les Monts et Vallées riches de rocailles et de garrigues…
Notre Relation avec S…….. s’est éteinte de par la présence croissante de garçons et de filles dans son environnement et dans notre Relation qui arrivait progressivement à son terme dans une ambiance où la drogue, la violence, la mort, commençaient à prendre pour moi trop de place.
S……. est partie dans une Île du Pacifique. Ma solitude est alors devenue progressivement plus profonde… J’en ai profité pour voyager…, me changer les idées avec des voyages aériens me transportant dans un nécessaire lointain pour me reconstruire…
Mon travail où justement évoluait professionnellement, je passais d’un travail de technicien en mécanique à un travail de technicien d’agent d’exploitation, avec un métier passionnant d’exploitation et d’accueil de publics et d’équipes au bon esprit, etc.
Cette séparation avec S……. a été aussi pour moi, l’occasion d’approfondir mes expériences avec les drogues, plus ou moins dures…, plus ou moins nouvelles avec une préférence pour les plus dures. Toutes à peu près toutes-hormis le LSD, ayant été informé des conséquences possibles suite à un récent accident – paradis artificiels pour de fantastiques aventures.
C’était donc beaucoup de voyages à l’étranger pour les approvisionnements en drogues, produits illicites et Fantastiques. Les découvertes culturelles et artistiques furent elles aussi innombrables, Merveilleuses, notamment vers le Sud et l’Espagne et Barcelone en particulier. Incroyable port aux carrefours de plusieurs mondes.
Nous allions là-bas à l’époque des derniers soubresauts du fascisme puant de Franco, dans une ville en ébullition prête à tous les possibles, vers une ère nouvelle pour les plus jeunes s’affranchissant de la tutelle militaire et répressive, sanglante. Nous errions donc ensemble, parfois à plusieurs, dans le « Bario Chino », entre deal et défonces extrêmes, insouciants et innocents, jetés dans une ville prête à tout. Picasso, Guell, Gaudi, Miro, Dali, Tapiès, etc. comme surgis des Limbes de Nos Futurs, plus ou moins conjugués par la suite en Yes et No…
Mon ami d’alors était E…, dit « Toto » qui a fait dinnombrables photos, de moi. Il était alors sans aucune activité, avec des talents extraordinaires de photographe et fils d’une ancienne grande famille de notables de la Région, puis il est devenu photographe de sport, parcourant les circuits internationaux pour photographier les stars et les vedettes de Formule 1, les champions dans leurs environnement pour l’essentiel automobile à leur demande vu ses étonnants résultats, faisant régulièrement la Une des Médias nationaux et spécialisés en la matière.
La Cocaïne a pris le dessus sur la vie de E… et je l’ai vu arriver un jour, totalement paniqué chez moi, menacé de mort par des dealers qui le cherchaient pour règlements de comptes. Il est resté caché et au vert chez moi pendant une semaine, les crises de manque ont eu raison de sa raison…,
Je lui ai alors trouvé un travail, il m’a mis ensuite dans une merde « noire », pour qu’il finisse dans des « cartons », au bord du Canal du Midi. Je ne l’ai plus jamais revu, R…… et lui étaient amis, j’ai eu de bonnes nouvelles il y a deux ou trois ans, R…… était bouffé par une séropositivité (sa forme la plus grave), il venait de se faire changer le foie.
Les amphétamines hyper puissantes et pures prises en compagnie de E… resteront mes meilleurs souvenirs, ainsi que des rails de cocaïne, sur les Hauteurs de Barcelone, une nuit entière !!! Il y avait quelque chose de « sexuel » entre nous, sans l’être vraiment toujours en compagnie de charmantes présences féminines troublantes dans des chambres obscures, appartements discrets, écoutant sans fin Frank Zappa et ses Mothers of Invention (Torture Never Stops entre autres et en particulier), King Crimson, Brian Eno, David Bowie, Les Stooges, Iggy Pop et d’autres Musiques Profondes…, très souvent dans des Limbes hallucinogènes extrêmes.
Mon travail me permettait la mise en relation avec beaucoup de personnes différentes et c’est ainsi, qu’une charmante stagiaire, venue de la région parisienne, est devenue la première personne avec qui j’ai vraiment partagé vie commune quelques temps (trop!!!), puis devenue la maman de mon premier fils 6 mois plus tard, puis nous nous sommes mariés 2 ans après notre rencontre. Sexualité pauvre, nous vivions surtout le bonheur de la parentalité dans un tourbillon d’activités culturelles et artistiques et d’engagements divers aux côtés de gens et en proximité de personnes comme Armand Gatti, René Char, Léo Ferré, Charlélie Couture, Christian Vander, Daniel Buren, Soulages, etc.
Un déménagement nous a amené au Cœur d’un quartier où nous avons découvert beaucoup d’ami-e-s, certains connu-e-s, d’autres non… Je commençais à vraiment avoir envie de plaisirs sexuels intenses et vrais et regardais certaines amies avec désir, envies… Elles n’y étaient pas indifférentes, nos « moralités » faisaient le reste, préservant nos fragilités en nourrissant nos Nuits de rêves érotiques et sensuels, d’Envies…
C’est à ce moment-là, à peu près que mon chef est arrivé un jour au travail en posant un minitel sur le bureau en déclarant :
— Voilà l’informatique dont nous disposerons en attendant les ordinateurs !
Connexions établies, j’étais chargé de mettre en place certaines procédures, méthodes, etc. Très rapidement j’ai découvert « CHEZ » où j’avais ouvert une boite de messagerie pour communiquer avec certains collègues de travail… J’ai rapidement découvert « XYZ » partenaire de « CHEZ », j’ai donc commencé à dialoguer durant les pauses en créant mon pseudo « Etoile » à partir d’échanges avec une amie devenue assez rapidement très intime et dont le pseudo était « Nuée » au Coeur d’une foisonnante et très active population féminine sur ces réseaux d’un genre totalement nouveau bien avant l’internet de masse. Me sentant alors « Etoile » dans cette « Nuée » Féminine ainsi soudainement apparue comme en un Nouvel Uni-Vers de possibles et de réalités….
Me sentant une partie d’un tout de cette constellation d’inscrits et de pseudos parmi lesquels « Nuée » m’avait choisi pour cette Relation si complice, si intime, si intense et profonde, exclusive, ayant chacun de notre côté vies familiales et conjugales. Elle m’invitait souvent au téléphone à participer à des actes sexuels avec son compagnon…, en parrallèle de longs échanges et d’une florissante correspondance télématique.
De son côté une grossesse et un congé parental ont mis fin à ses connexions… Je n’ai jamais plus eu de ses nouvelles, je restais « Étoile ».
(À Suivre!)
C’est la suite donc, de ces deux textes distincts autobiographiques, ayant trait d’une part à la vie sentimentale et d’autre part aux hommes. Là, nous sommes pour cette publication d’épisode (chapitre) dans les dimensions sentimentales et aventurières…
Tout comme pour les écrits relatifs aux hommes, il y est question de Femmes, pour la partie de la vie sentimentale plutôt consacré aux Femmes, vous verrez qu’il y est aussi beaucoup questions d’Hommes,
Ha bon?
A vous lire,
Henri