Mes Relations Ô Masculin
Collection « Ecrits Personnels »
En raison d’une disponibilité exceptionnelle et suite à une relation épistolaire et sentimentale particulière une amie m’a passé commande de récits personnels ayant trait aux hommes qui m’ont marqué dans la vie. En voilà un des extraits choisi:
Le soir, les soirs d’Été, de Printemps, d’automne, nous nous retrouvions, le long de la route, entre fossés d’orties et herbes fraîches, sur de ronds talus accueillants pour nos corps allongés… Nous rêvions dans les étoiles, ces deux garçons étaient plus âgés que moi, de quelque mois pour l’un, de deux années pour l’aîné…
Ensemble, nous passions beaucoup de notre temps, à la pêche, à la chasse, les hommes de leurs familles, oncles, cousins, parents, leurs proches, etc. étaient de redoutables chasseurs et pêcheurs, ramasseurs de champignons, etc. ; davantage braconniers qu’autre chose, des ouvriers et des mineurs. La forêt, les champs, les ruisseaux, les rivières, n’avaient aucun secrets pour eux, par rapport à tout ce que la nature peut (pouvait) offrir à l’Homme.
J’ai appris là, avec ces garçons, ce que vie sauvage signifie…:apprendre à nager, apprendre à guetter, apprendre à capturer, à tuer, à neutraliser un animal, les plantes et leurs propriétés caractéristiques ; apprendre à monter à la cime des arbres, à dévaler dans les éboulis, les ravins… marcher longuement dans les poubelles sauvages d’alors (nommé « déchetteries » aujourd’hui) où tout était alors mélangé. S’aventurer, se glisser dans les tunnels, des souterrains, des grottes, etc. Tout cela appris de manière empirique, directement depuis la transmission générationnelle naturelle, descendante. Aucun livre, aucun enseignement au sens pédagogique du terme pour cette vie de Pleine Nature et d’enfance…: l’instinct, l’intuition, les corps, les âmes, le Monde.
Nous passions des journées entières, des journées commencées bien avant le lever du soleil, jusque bien après la nuit tombée, dans l’eau jusqu’à la taille, les fourrés, pour pêcher, naviguer; dans les buissons, les fossés, les arbres, pour construire, explorer, vivre chaque journée, chaque instant en contact avec la nature.
J’ai souffert durant des années de douleurs articulaires liées à ces immersions dans différentes ambiances humides. Je n’ai de souvenir d’enfance que de pieds enfilés dans des chaussures mouillées, de pantalons troués, de chemises et de pulls déchirés par les buissons, les ronces, les taillis, les clôtures, humides et trempés des fossés remplis d’eau, des incessantes pluies d’alors d’automne, de printemps,
Ma mère était exaspérée de ces aventures perpétuelles d’où je rentrais silencieux, empli de vie…, J’aimais tellement la suivre elle, ma mère, lorsqu’elle était disponible, la suivre dans le Jardin, étendre le linge, nourrir les lapins, les poules, les canards…, l’observer enrichir le jardin, étendre le linge après l’avoir longuement lavé à la main, après le passage en lessiveuses sur la flamme du foyer, le linge ensuite longuement rincé à l’eau froide. Tout ce temps qu’elle passait à faire les confitures, les conserves, estourbir les lapins, égorger les poulets, les plumer, les dépecer, les vider dans la buanderie. Tout cela avec ces odeurs de vapeurs chaudes pour plumer et tous ces préparatifs, entre escapades buissonnières, vers mes amis… Je revenais toujours de mes longues journées avec des gibecières remplies de poissons, d’oiseaux en tous genres morts qui remplissaient un bac dédié dans le réfrigérateur qui bien souvent débordait d’abondance de trop.
Bref, les soirs de Belles journées, fraiches et/ou chaudes, nous nous retrouvions avec ces deux voisins tous les trois, dans ce doux talus bordant le chemin qui longeait leur maison, la tête chacun dans les Étoiles, les Corps proches, dans nos détentes physiques, en prolongements de nos journées aventurières, de toutes ces sensations, de toutes ces images…..Nous jouions parfois à des corps à corps bagarreurs, garnis de rires…, de chatouilles et de cris.
Un soir F……, l’aîné des frères a été un peu plus loin lors de l’un de ces corps à corps juvénile en effleurant mon ventre, mon sexe, avec attention et délicatesse… De ma surprise, il a suscité inconsciemment de ma part, une réponse accueillante de tout mon Corps, associée à une réponse implicite, sous formes d’encouragements corporels, à aller plus loin…, un réponse d’ondulations, d’apaisements accueillants à ses gestes… Rapidement, les vêtements se sont défaits, les doigts de F…… venant chercher puis trouver mon sexe…
Se sont alors éveillés en moi, des troubles intenses, vertiges et émois seulement rencontrés, de la sorte, lors d’attouchements enfantins, dans mon lit d’enfant, avec une autre petite fille que ma mère avait posée là, à mon côté, tête-bêche dans le lit… pour une sieste d’été, comme abandonnés seul dans la chambre… un clair-obscur. Je me souviens très bien avoir recouvert le lit de bois blanc, ce lit d‘enfant aux hautes parois. recouvert l’ouverture du drap blanc superflu comme pour en faire une alcôve, dans l’étouffante chaleur d’été. Nos corps enfantins s’étaient alors livrés à des caresses naïves, pour les premières et plus fantastiques découvertes de Mon Corps et de celui, étranger de cette jeune enfant de mon âge, le corps d’une fille, comme moi, enfant… Je me souviens parfaitement avoir glissé mes doigts dans cette fente gonflée, étonné des doigts chatouilleux de cette compagne de hasard dans l’été, doigts tout aussi curieux que les miens, à mon ventre et à mon sexe éveillant de bien surprenants effets troublants, encourageant alors mes doigts, mon visage, à la découverte partagée… Nos anus respectifs aussi ont fait l’objet d’investigations des plus hasardeuses et tout aussi étonnantes… Le drap s’est brusquement envolé et notre séparation tout aussi surprenante que soudaine, nous venions d’être surpris…
Passons, nous retrouverons cette histoire ailleurs !
Lentement et longuement, abandonnés aux Étoiles, la main et les doigts assurés de F….. venaient de trouver pour la première fois de quoi faire bouillir mon bas ventre de quelques gestes et pressions bien contrôlées… Plus âgé que moi il connaissait son Corps, auquel il m’a assez rapidement guidé en quelques belles soirées, faisant naître en moi, des envies nouvelles, soir après soir….. Son frère (Cf. la Mort aux Rats) restait toujours à l’écart de ces moments intimes-là, pressentant certainement des dimensions secrètes et troublantes qui devaient émaner de nos corps, le maintenant à l’écart assez naturellement…. Parfois nos bouches se joignaient…, j’aimais tellement sa main, ses doigts, mes érections et chacune de ses attentions, toujours pleines d’intentions fortes, assurées et sensibles, ne forçant rien, invitant juste à…
Ces moments inoubliables où ses doigts cherchaient puis trouvaient ma ceinture, doucement, longuement, ses doigts, ses mains trouvaient ma peau, mon ventre, écartaient les vêtements, pour parfois presque me dévêtir entièrement pour nous toucher vraiment…, pleinement, les corps ivres de ces journées si physiques et emplis de sensations Multiples. Dans le contact langoureux de nos Corps pleins de nos journées sauvages, nous préparions déjà les suivantes, dans nos souffles mêlés… Quelques étés passèrent ainsi…
(À suivre!)
La suite de la première partie, il en restera deux autres…
Là est abordé la découverte de la sensualité avec les voisins, un en particulier….., un garçon….. Oui, c’est d’Hommes dont il s’agit dans cette suite d’écrits, mais vous le verrez, on y croise aussi des Dames, des Femmes et des Filles!
Bon ben à bientôt! D’autres écrits, d’autres récits sont en préparation, et d’autres suites comme la relation aux Femmes dans « Vie aventurière – Vie sentimentale »…..
Bon week-end,
Les bises aux filles et poignées de mains aux gars!
Henri