Vie Sentie-Mentale – Vie Aven-Tu-Rie-Ère, #4/5

Vie Sentie-Mentale – Vie Aven-Tu-Rie-Ère

Collection « Ecrits Personnels »

Sorte de défi lancé un jour par une correspondante à propos de récits personnels à rédiger à son attention. Voilà une des deux suites/thématiques données en commandes livrées:

Alternance Part Four

Quelques mois plus tard et toujours dans cette Relation, je me rendais visiter seul, comme très souvent, une exposition d’Art Contemporain pour la cinq ou sixième fois, une exposition de SARKISSARKIS, Les Douze Rues des Chambres Brûlées (http://www.sarkis.fr/fr/expographie-visuels/199099/138). Cette exposition me touchait particulièrement et je l’ai vue presque une vingtaine de fois, exposition associée à la projection d’un Film bouleversant et presque Effrayant « Stalker » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Stalker_(film))de Tarkovski. J’occupais donc ce lieu de ma Présence Solitaire, tout en m’emplissant des Dimensions extraordinaires des significations de cette Œuvre Estivale, in situ, alternant déambulations et pauses dans la salle de projection attenante, le tout dans un ancien moulin de minoterie au bord de l’Eau, où des générations de Femmes avaient travaillé, à la fabrication de farines, froments, pâtes, etc.

Me rendant momentanément, ce jour-là, dans la salle de documentation, je remarquais une silhouette féminine, vêtue d’une légère jupe courte de couleur verte et d’un caraco bleu marine à fine bretelles… Nos Regards se sont croisés…, puis nos Corps ont fait de même entre Salles des Chambres Brûlées et le lieu de la projection où nous nous retrouvions alternativement assis sur de profonds sofas ou debouts devant l’écran de diffusion, alant et venant ainsi…

Nous avons ainsi découvert ensemble  l’exposition, le lieu, le film au fil de nos déambulations dans la chaleur estivale ambiante, croisant nos parfums dans ce contraste des Salles fraîches parcourues d’eaux de ruissellements, ces Chambres Brûlées, sans échanger un seul mot…

Et c’est à la sortie, que nous nous sommes retrouvés, sur le chemin d’accès au lieu, un accès abrupt et sinueux au milieu des murs de briques chauffés par le soleil à son zénith d’un plein milieu d’été… Nos doigts se sont trouvés tout en marchant, dans un total silence, nos mains se sont jointes tout en marchant sans but. Je lui ai alors proposé un rafraîchissement et nous voilà face à face devant une inutile boisson, à deviser à propos de l’expo et du film, nos corps vibrant de Désirs l’un pour l’Autre, les Regards fous, illuminés et Humides, attendant une sorte de Festin Total !

Nos Corps se sont soudain soulevés des banquettes pour quitter ce bar, pour revenir vers plus d’isolement et de tranquillité, dans les ruelles anciennes de la ville, de son quartier populaire, cheminant doucement, jusqu’à ce que le renfoncement d’un porche m’inspire suffisamment pour plaquer mon Corps contre celui d’Ève plaquée contre le mur, déséquilibrée par sa propre ivresse, chancelante, soudain abandonnée, offerte en totalité…

 

Ma cuisse entre ses genoux, son corps plaqué contre le mur de briques, sa respiration déréglée… Son Corps cherchant comme un apaisement, une pause dans cet ouragan déchaîné des sensations, mes mains se faisant seuls repères, mon Corps immobile, à la fois ferme et tendre…

Dans le même temps qu’Elle venait écraser son entrejambe sur ma cuisse ferme, en se frottant animalement, longuement, chaudement, féline… Je la sentais mouillée, trempée, contre ma cuisse. Mes mains étaient envahies d’un impérieux Désir de possession et ont trouvé ses seins, que j’ai alors pétris, jusqu’à ce que monte déjà un orgasme… Jouissance fulgurante qui l’a traversée en tressaillements immenses pour la faire se fondre et s’effondrer totalement abandonnée, de tout son corps contre le mien, nos Bouches unies, pour ne se séparer que très longtemps plus tard, dans le soir de l’été……

Un bonheur inénarrable m’a envahi, de longues semaines, porté par cet Amour, poursuivant chacun de notre côté nos vies « familiales et conjugales » très particulières, moi vivant chez moi avec mon fils aîné, en voisin d’Ève qui je l’ai découvert plus tard résidait à deux rues de chez moi, à quelques centaines de mètres à peine, voire dizaines de mètres…

Nous continuions à nous retrouver avec « mon amie au vélo » tous les deux, pour d’Uniques et interminables moments charnels d’une incroyable ardeur à faire enrager les voisins, les riverains de leurs klaxons… J’ai découvert la chaleur profonde de l’anus féminin… Les contractions d’un Ventre qui m’absorbait de mon entièreté, je découvrais la profondeur d’une Bouche l’après-midi dans la chambre bleue. Nous habitions séparément, depuis le départ.

De longues promenades ont suivi, avec Ève, le long de la rivière, dans la vieille ville ; quelques semaines durant, la relation s’effilochant… Elle voulait un enfant, je ne l’ai jamais pénétrée…, je l’ai revue, enceinte, 4 ou 5 mois plus tard, je l’avais échappé Belle, son Ventre appelait, si fort !!! « mon amie au vélo »  avait senti cette Relation, bien avant son terme…

De nouvelles relations télématiques sont nées dans le même temps, de plus en plus intenses, et plus imaginatives, durables que jamais…

Mon second fils est arrivé, conçu un printemps, à Nice, pour naître un hiver, enfin, en décembre, début décembre… Je changeais de travail, en juin de l’année suivante. Je voyageais intérieurement à nouveau  ayant découvert les réseaux téléphoniques de dialogues, découvrant par là même d’autres dimensions, de nouvelles émotions, de nouvelles relations complices, intimes…, de longues heures, de longues nuits, de lourdes factures téléphoniques associées…, mais que de beaux moments ! Premiers émois, avec des objets, à distance et des situations folles, ainsi créées ; correspondances, cartes postales, des orgasmes en écrivant, en pleine nuit, sur la table de la cuisine ; relations profondes, fortes, durables, de longs mois, des années…

Re-déménagement, pour Toulouse, avec mon fils aîné, achat d’un PC, poursuite du minitel via internet avec »XYZ » sur « Dialoguez.Com »puis Msn, à petites doses, puis « Points Communs », puis Chris-Pierre de Lune, quelques mois avant Céleste. Il y avait eu durant les années précédentes, Elise, Elise avec qui j’avais commencé à échanger sur Msn, et qui avait acheté les premières boules chinoises alors que je lui en avais parlé et que je les utilisais pour la relaxation… Nous avons alors réinventé la rondeur Cosmique, à la lueur de nos bougies, de longues heures durant…, Elise glissant en elle, jusque dans son anus ces Sphères, pour les emporter au plus profond d’Elle, en voiture, lors de ses sorties, pour aller à son travail, etc., de longues heures durant, dans d’infinies contractions dont elle me rendait ensuite compte en longues conversations, en longs écrits détaillés.

(À suivre!)

Publication d’un nouveau chapitre, et fait de coïncidence je publie ce chapitre du récit autour d’un lieu alors que j’ai publié un nouvel épisode de la Journée Nuptiale où il est aussi question d’un lieu… Ou quand le réel inspire l’imaginaire!

A bientôt!

Henri

A propos etoile31

Exister, Être, Vivre, Devenir, Prop-Oser, Réaliser, Enrichir, Aimer, Désirer, Échanger, Correspondre, Dialoguer, Choix, Libertés
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6 commentaires pour Vie Sentie-Mentale – Vie Aven-Tu-Rie-Ère, #4/5

  1. Filimages dit :

    Joyeux Noël, Henri ! 🙂

    Aimé par 1 personne

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