
Bonjour Made-Mois-Elle!
Oui, Le « Lac Féérique » Mais c’est bien sûr, les cours d’eau, les lacs fleurissent de tous temps de ces apparitions légendaires…
Connais-tu le « Viaur » ?, ce Ruisseau dont la racine lexicale contient le mot « Or – Aurifère », la Voie Aurifère: le « Viaur ».
C’est une rivière de mon pays, un de ces cours d’eau comme nous en avons parlé, connu justement pour être de toujours été habité par les Fées. Des ami-e-s collecteurs de paroles, d’oralités et autres contes et légendes en rapportent des paniers entiers lorsau retour de leurs ballades dans la Vallée.
Quelle n’a pas été ma surprise hier matin, de tout d’abord distinguer une vague apparition pour être rapidement mis en présence et comme déposée là, auprès de l’eau ensoleillée par le matin, me retrouver en présence d’une de ces Dames aux grands cheveux…

Je suis très sincèrement, je suis très profondément touché par cette originale rencontre telle l’effleurement divin et Cosmique!
Je retiens de ce moment féerique des domaines, des dimensions d’échanges plus que riches, je dirais…
Tu as évoqué, comme j’ai évoqué des aspects de la Vie qui font sens de par la mémoire de nos cellules, c’est L’É-Vie-Dense de par la vibration commune ressentie et partagée comme s’il y a eu là, devant nous deux et pour nous deux un Feu-Foyer rituel Part-Âgé… qui nous Ré-Unissait pour activer non pas un mais des Egrégores.
Je les ai perçus, j’en connais encore là, présentement, leurs présences. Je n’en perçois là aucune intention, aucune définition.
L’Énergie s’est manifesté. La Montagne, Les Lacs, le Fin’Amor, Mère-Terre, le Soleil et la Voie Lactée se sont manifestés, c’est l’É-Vie-Danse.

Je n’ai plus de mots, je voulais juste que parle là mon Coeur en rentrant de mon périple de ce portail énergétique de Septembre. Désolé pour mon écriture et les césures lexicales, mais en moi les Mots sont des bouquets et des Parfums… Les suites sont à écrire, à exprimer, à évoquer, à….., à……, à……
Le Nid du Lac a ponctué en quelque sorte un Périple personnel de Pleine Nature en ces Uni-Vers où tu m’as dit toi-même vivre et découvrir, tant de toi-même que de Notre Monde,
Nous nous comprenons et le contact est réalisé.
Henri

Les Fées de Là-bas!
Les soirs de pleine Lune, elles quittaient la vallée pour rejoindre les plateaux et danser jusqu’au bout de la nuit. Les « fachilièiras » aimaient se baigner dans les gourgs profonds du Viaur. Leur seule crainte que le Drac, ce démon tentaculaire de l’eau, ne vienne chatouiller leur virginité. Elles désertaient les bords de la rivière, univers trop restrictif, pour s’en aller quérir quelques onces de libertés. Du moins leur semblait-il, là-haut sur le Ségala, au pays des ventres noirs. Ainsi, du côté de Vabre-Tizac, la légende des « fachilièiras » a-t-elle traversé les générations. Les « fachilièiras », des fées qui, du côté de Vabre-Tizac, ont même une source en leur nom autour de laquelle elles dansaient jusqu’à n’en plus pouvoir et jusqu’à plus soif.
Fées et farfadets

Avant l’arrivée du christianisme, les habitants pensaient qu’une multitude de petites fées « clochettes » aidaient, sans que l’on s’en aperçoive, les paysans dans leurs tâches les plus rudes. Une fois que la nuit enveloppait l’espace, elles aimaient à se baigner dans les eaux dorées et froides du Viaur. On dit que lorsqu’elles peignaient leur chevelure d’or, elles arrachaient quelques cheveux qui donnaient alors à la rivière toute sa splendeur. Peut-être faut-il chercher dans ces vérités de la tradition orale la dénomination de la rivière sauvage.
Mais comme toujours, l’imaginaire populaire en a pris un coup dans les gencives, lorsque les certitudes du christianisme, imposées par les prélats, tintinnabulèrent. Les fées et autres faidits auraient été chassées des chapelles et des monastères implantés sur les rives. Lasses de cette traque, elles quittèrent le Viaur et ses habitants. Et peu à peu, il perdit son or.

Cependant, l’une d’entre elles, on dit qu’elle se prénommait Flavie, refusa de quitter les havres des gourgs. D’un coup de baguette magique, elle devint bergère.
Le souffle de l’autan, qui en a vu d’autres, raconte encore qu’à la nuit tombée, elle courait retrouver les eaux sombres. Jusqu’à ce que les aléas de la vie aidant, elle convole avec le fils de la famille qui l’employait.
Dès qu’elle eut prononcé le « oui » fatidique, tous ses pouvoirs se noyèrent dans les eaux vives.

Il paraît que certains après-midis de fortes chaleurs, sous Laurélie, dans les courants frais, les goujons s’amassent en bancs et esquissent les formes de la plus belle des « fachilièiras ».
Source : « La Dépêche du Midi »
Henri
Dans la première partie, un beau message (j’avais écrit massage, rectifié en me relisant, j’aurais, peut-être dû, laisser comme ça. Tes mots sont comme des massages, finalement) à cette dame,
en lui révélant que tu tires tous les bienfaits de cette nature, de ce lac.
Bien à toi.
Peut-être à la recherche des fées qui ont côtoyé cette étendue d’eau,
en particulier, Flavie.
Tu as peut-être été chatouillé par leurs clochettes.
Lu, dans cette belle légende, de la seconde partie.
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Depuis une vingtaine de jours je sillonne la région des Terres de mes origines familiales, des deux lignées où ont vécu mes ancêtres depuis le XVème siècle, le Pays de Cocagne, le creuset du Fin’Amor, de l’Amour Courtois, a savoir le Lauragais et la Montagne Noire, des Univers d’une Beauté profonde et Solaire de Pleine Nature Minérale, végétale et aquatique quasiment vide de présences humaines sinon de quelques hameaux isolés et villages de montagne…
Je passe donc chaque nuit en des endroits différents notamment au bord de certains lacs isolés, en plaine ou en montagne,
Et un matin, là, dans le lever de Soleil, cette rencontre, Fantastique à tous points de vue, longs cheveux, silhouette longiligne et gracile, légère et souple, cheveux d’argent et de dorés en Lumières et deux yeux comme deux océans insondables. Une apparition Incarnée en Femme et une sorte d’union Féerique spontanée de deux êtres pour un temps d’Éternités, offert par ce Lac qui nous a parlé de Nature et de Vie, d’Amour et de la Réalité de ce moment de Joie partagée dans la rencontre…
Wow! J’en suis encore…., comment dire!!!!!
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Emu, tout retourné, tout b…..
Une apparition ou une réalité ?
Je suis heureux pour toi de ce voyage
sur tes terres, en toute liberté.
Profite bien, Henri, c’est toi qui as raison.
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Une Ferme de Chair oui, dans le lever du Jour, qui avait comme moi, dormi là auprès du Lac, et qui est passée sur le chemin en bordure duquel j’étais depuis l’aube sans jamais me douter… alors j’ai tenté quelques mots vers cette apparition pour m’assurer que cela était bien réel, ce que ma lettre à son attention dans ce billet confirme…. puisqu’elle s’est alors empressé d’ouvrir un carnet doré et de me communiquer un petit carré de papier où dîn joli crayon elle a écrit son nom et les coordonnées de son existence terrestre…
Je suis pour le moment dans les Cévennes où une opportunité m’est offerte de découvrir en plus un autre monde, celui de l’Afrique…, curieusement, autres Terres de notre Monde en définitive perdition et si soigneusement détruit par la Peur de vivre…
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Très beau texte, très beau …
Très bel ensemble ..
NB. La toute dernière photo ou image, sous la signature, de mon côté n’apparaît pas (n’est pas visible).
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Merci pour le compliment, le fait relaté par la lettre est bien réel… pour l’image, je ne sais pas faire autrement……
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Et il y a quoi sur l’image ?
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L’image qui se trouve en signature de mes mails: la grotte avec l’arbre…
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