La Chair, La Peau….

La Chair, La Peau….

La Chair, La Chair évoquée d’une photo, la Chair évoquée comme un habillage de murs, la Chair évoquée par le contact physique, la Chair, Féminine…, La Chair de ce Présent, ainsi évoquée et qui en écho fait émerger des coffres de mémoires, des Univers enfouis, des Réalités Intérieures inscrites temporellement, charnellement, en suites, en liens, en cohérences… Le Présent de cette Chair Vécu d’Entre les Murs et du dedans de la Mémoire, une Image évocatrice, autant d’ingrédients pour qu’opère l’Alchimie… Une Rencontre qui Fusionne, pour faire naître les échos, les retentissements…

La Chair d’abord, d’entre les murs, d’une chambre d’enfant, enfin de parents qui dans une maison trop petite eu regard de la taille de la famille font de leur chambre, la chambre aussi du bébé, du petit dernier, jusqu’à ses 3 ans…, jusqu’au temps où une autre chambre, ailleurs est emménagée, dans la maison…

De ce temps, je conserve ces souvenirs de ma mère, et de ses moments d’habillages, déshabillages…, dans les obscurs, et aussi dans les lumières, du jour et des éclairages des lampes parfois des bougies, c’ était le temps des pannes fréquentes de l’électricité domestique…

De ces Regards, je découvrais ce corps, à la Chair pleine et laiteuse, immaculée dans mon regard d’Enfant…, Formes féminines soulignées par ces dessous, souvent couleur chair, ces tons roses, saumon, légèrement bruns, rarement blancs, d’une mode qui n’était pas encore très fleurie, ni davantage colorée… Cette chair moelleuse ainsi soulignée, mise en valeur que je connaissais bien pour être porté encore dans ses bras de mère, vu mon âge… Ce contact si doux et soyeux, aussi, des vêtements de nuit… Un contact presque direct et des Parfums de Chair, des Parfums corporel très ancrés en moi… De par ce fait aussi que m’enhardissant, lorsque mon père souvent absent en voyages, je faisais le mur, franchissant les barrières du lit d’enfant pout escalader le lit parental et me glisser en ce chaud, d’entre les draps pour occuper la place vacante… Et où là encore,  je retrouvais cette chair, sa proximité devinée…, jusqu’à ces contacts, mère-enfant, si rassurant pour un Petit … Contacts prolongés… , dans le sommeil et dans les rêves, et qui se prolongent, temporellement…

Je me souviens observer lorsque les situations le permettaient, ce corps mystérieux, ces gestes de toilettes, la main dans un gant et ces mouvements du corps pour se déhancher, ouvrir les jambes, poser un pied, sur une chaise, le rebord du lit, de la fenêtre, du lavabo…, le profil d’une cuisse, du ventre, de l’épaule du bras plein et ferme… Un bras soulevé, le rafraîchissement d’une aisselle, de l’autre, les seins lourds et pleins et ce blanc ce blanc moelleux… Laiteux donc…, le creux des aisselles, des fesses pleines et rondes…, j’observais, silencieux, caché…, suivant en détail ces toilettes intimes d’été, plus généralement…,propices aux rafraîchissements intimes plus fréquents avec les travaux aux champs…

Et en différentes saisons, de mes plus jeunes années, cette chair blanche, suscitait toujours ma curiosité et des stratégies pour observer discrètement, secrètement tout en découvrant un corps de Femme mûre et tous ses charmes féminins, ses rondeurs, ses gestes, ses mouvements, personnels, intimes, tant charnels que vestimentaires… Je ne retrouvais pourtant pas tous les attributs découverts dans la Malle aux objets féminins……, trouvée là aussi dans ce même temps d’enfance dans le grenier.  https://etoile31.wordpress.com/2019/09/14/la-malle/ Une Malle ayant appartenu à une célébrité de cabaret des années d’entre-deux guerres, qu’avant moi personne n’avait alors jamais ouverte….Vêtements et dessous alors bien mystérieux pour moi, et bien différents aussi de ceux utilisés par ma mère… : corsets, portes jarretelles, jarretières, tours de cou, foulards, nuisettes, caracos, etc.

Dans ce même temps, de l’Enfance, il y a eu cet évènement Unique, de cette Enfant Polonaise, évènement surprenant pour des enfants de notre âge…., https://etoile31.wordpress.com/2019/09/11/enfance-sieste-estivale/ Cette enfant, d’origine Polonaise, 3 ans à peine, comme moi…, dans les Blancs de ce Lit d’Enfant, lit blanc à barreaux, où son corps d’une Blancheur Pâle naturelle amplifiée par la candeur Pâle de son Enfance…. Et d’une pâleur de blonde de ces pays du Nord de l’Europe, dont les cheveux (pour toute la famille également) étaient blancs,  d’une blancheur lumineuse et Solaire, autant que Lunaire…

L’adolescence est venue, et au village, des filles, deux sœurs venaient de la ville, passer leurs week-ends et leurs vacances… L’une d’entre elles, M.P. à la peau très claire, laiteuse, de Rousse… S’est entichée de moi, en ami, et non pas en « petit copain »… L’adolescence lui faisait avoir honte de son corps, de cette pâleur de rousse, une gêne ostentatoire de manière si évidente qu’elle s’habillait toujours pour que l’on voit le moins possible sa peau, ses bras, ses jambes, sa peau, sa chair merveilleusement laiteuse… Elle venait souvent avec une ou des amies de la ville, généralement différentes d’elle… Dont une M…, qui était exubérante… Et un de ces étés, cette fille, alors que nous allions passer nos soirées dans les talus bordant le stade du village, cette fille avait pris pour habitude de chercher ma présence en s’immisçant systématiquement entre M.P. et moi, ce que j’interprétais alors fièrement comme de la jalousie… Cette fille exubérante à la différence de M.P. n’en était pas brune, ni mate pour autant…, mais bien de teint pâle elle aussi…, et chuchotant en catimini, la voilà qui se plaque contre moi, alors que tout le monde est occupé…, Mes mains guidées par les siennes sont allés directement à ses seins…, son chemisier s’est ouvert et dans le blanc de la lune ses rondeurs pleines me sont apparues…, le Vertige, l’Ivresse.., pour la première fois, mes mains entraient en contact avec des attributs féminins…, et pas des moindres…, cette fille adorait jouer…, et riait toujours beaucoup, cherchait la compagnie des garçons…, J’ai gardé cette vision de rondeurs blanches et ce délicieux contact moelleux dans mes mains au travers de ses vêtements…, cela s’est reproduit, quelques soirs d’ été, très gentiment…, mais la blancheur laiteuse de M.P. a continué longtemps à me fasciner, avec un romantisme de troubadour solitaire…

Toujours avec ces jeunes gens qui venaient des grandes villes de la région, j’ai eu l’occasion de vivre là, la première grande aventure amoureuse…, racontée ici : https://etoile31.wordpress.com/2019/12/18/vie-sentie-mentale-vie-aven-tu-rie-ere-1-4/ M. était donc une Belle et vraie rousse, un corps jeune de dix-huit ans, pourtant de petite taille, de belles hanches pleines, dessinant une taille très fine…, , J’ai découvert les plénitudes de sa Rousseur dans sa chambre de jeune fille où nous avons ensemble découvert nos corps de Femme et d’Homme pour les premières fois…, Et là encore cette fascinante pâleur charnelle…, et ces moelleuses douceurs rondes parfumées associées à l’Amour…

Puis il y eu rupture, éloignement, perte, douleur (Pain), souffrance…

Le Blanc Charnel revint, de par une découverte de cet étroit passage entre jean serré et ventre plat… Mais c’est plus haut que la Blancheur laiteuse réapparut… une Poitrine généreuse, étonnamment pleine et ferme… Une Féminité épanouie que celle de S., motarde patentée, chevauchant sa 350 Suzuk’, rare femme motarde de la ville,., toujours de Noir vêtue et Blanc, pâle dessous…Viscéralgine, ce nom me revient…, en pensant à Elle, ces objets, blancs, eux-aussi….. et ces cycles, Rouges, eux, par contrastes, qui lui occasionnaient de fulgurantes douleurs… https://etoile31.wordpress.com/2019/12/18/vie-sentie-mentale-vie-aven-tu-rie-ere-1-4/ S., et Ses seins majestueux qu’elle adorait montrer, qu’elle adorait possédés de mains largement ouvertes les pétrissant pour faire naitre ses gémissements et ces appels du Ventre, si ardents…, ce moelleux laiteux, doux en extrêmes…, des velours… Ses plénitudes étaient aussi nuancées de Blancheurs Pâles pour l’intérieur de ses cuisses, sa taille fine, ses hanches, larges et ses reins, le haut de ses Cuisses, là où les rondeurs se font plus fermes…, plus rondes encore, et tellement douces…, Nous n’étions parfois pas trop de deux pour parcourir ces Univers Cosmiques et Lunaires, Oui, S. adorait la Lune, qui se trouve être la Planète de mon signe…

Il y aura eu aussi cette jeune Femme, B., noctambule de profession, dont le soleil, la Lumière du jour semblait bien ne jamais atteindre son épiderme… et pourtant brune de nature, mais nue, elle apparaissait d’une blancheur éclatante…, quasi maladive…, à ne vivre ainsi que la nuit…

Et c’est plus récemment, que j’ai pu retrouver, que je peux retrouver, en ma mémoire ce blanc si particulier, de la chair féminine d’âge mûr… De ma mémoire ces faits et images de la Réalité, un blanc charnel décliné, conjugué… Apaisé, Pacifié…, oui, un blanc des origines, en fait, une Chair, c’est cela, une Chair originelle, où se sont réunis tous ces ingrédients d’une Vie collectés…, Cette suite-là, est écrite…, en long, en large, en travers, en rondeurs, etc. Volupté Céleste…

Et c’est d’une Histoire de Chair, et de Peau, que ce billet, est né, engendré, généré…, 

Une photo,

Source: https://www.atramenta.net/lire/fragments-tranches-decouvertes/65738

A propos etoile31

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12 commentaires pour La Chair, La Peau….

  1. Filimages dit :

    Émouvants souvenirs.
    Mais tous les liens Blogspot ne fonctionnent pas…

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  2. etoile31 dit :

    Souvenirs toujours très actifs par le fait de la mémoire qui un Jour, à émergé suite à une puissante émotion par la Chair d’une Femme,

    Merci, c’est un billet ancien et je vais réactualiser chaque lien,

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  3. 365dniwobiektywielg dit :

    Wonderful

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  4. Marianne Lebey dit :

    Joli texte qui me fait penser que la chair des femmes est proustienne, comme la petite madeleine, elle est source de rêveries merveilleuses et inspire forcément les caresses dont elle si bien se nourrir.

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    • etoile31 dit :

      Nous en avons oui, une mémoire originelle très profonde, notamment des mémoires charnelles à la fois de ce que nous avons reçu, et aussi de chacun des moments disons de Joie et d’extase, il est ensuite aisé d’aller à la rencontre intime et personnelle, tant de soi-même que d’aller à la découverte de l’autre, de son incarnation originale et unique que des merveilles à découvrir, toujours nouvelles. Et comme tu en parles si joliment, c’est un véritable prāna…, un Cadeau pour nos vies, un Trésor par l’amour,
      J’invoque souvent l’union maternelle originelle dans mon existence ainsi que l’amniotique qui m’a nourri uni à la chair dune mère et de son ventre, c’est une pleine Réalité dans mes fibres humaines de maintenant

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  5. gemssa dit :

    Même si je connaissais ces aventures, j’ai relu avec autant de saveur cette façon délicieuse de décrire la beauté féminine et tout l’effet que ça nous fait leur chair et leur peau.
    A travers les ans et les âges, on voit bien que ça éveille très vite notre émoi.
    Et c’est vrai aussi, qu’au début ce sont nos yeux qui nous transmettent tout nos ressentis.
    Et il faut attendre longtemps, pour percevoir tout le chavirement que procure un contact manuel sur ces formes, ces différents grains de peau , de porcelaine ou pas, ces lourdeurs et rondeurs, etc…et ce ressenti qui ne faiblit pas au travers des temps.
    Mon premier contact a été avec une voisine, très jeune, en jouant « au docteur ». J’ai cru que mon cœur allait traverser ma poitrine.
    Merci Henri, pour ce merveilleux texte, à retrouver sur Atramenta.
    C’est vrai, comme dit Phil, les liens ne fonctionnent pas. (message : lien invalide). Bizarre.

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    • etoile31 dit :

      C’est beau et riche aussi comme tu décris, j’aime beaucoup comment tu évoques la densité et la qualité, la Nature de la Chair et des plénitudes par le qualificatif délicieux de »Lourdeurs » qui offre l’exacte sensation dans la découverte,
      C’est aussi la mémoire intacte que j’ai du contact que j’ai pu avoir avec le corps de ma mère, entre les draps, dans son lit de Femme durant les longues absences de son mari qui était mon père. Lourdeurs d’une vie de femme, d’une vie de mère de cinq enfants.
      Et combien j’aime aujourd’hui les seins d’une Femme, les fesses d’une Femme, les hanches d’une Femme. Les bras d’une Femme, les cuisses d’une Femme et cette richesse, ce Trésor de la Chair, de la Vie incarnée qui nous offre et nous propose tant et tant de voyages…., de paysages, d’univers oniriques, par l’Amour, par la Joie et les Chants de nos humanités,

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      • gemssa dit :

        Tout pareil. Comment s’en lasser ? Plus ça va, plus j’aime tout ça, à l’infini. Ça ne cesse de monter.

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        • etoile31 dit :

          C’est une puissance libératrice, c’est la fonction même de la sexualité et du Désir, ac savoir de contribuer à vivre son incarnation et son humanité,
          L’amour contribue à cette libération des enfermements educatifs et des entraves sociales…
          Cela vient effectivement avec les années et par les échanges, par l’expression et par les prises de conscience, les expériences, le vécu… autant d’ingrédients pour réaliser sa vie, sa personnalité,

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          • gemssa dit :

            Sa propre personnalité est construite par ce qu’on aime, par le chemin qu’on lui donne, en dehors des contraintes.
            L’amour de la femme, de sa chair, de sa peau, de sa personnalité, de sa beauté, nous dirige dans cette direction, en cette quasi totalité. C’est notre raison de vivre. Merci à elles.

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