Le Songe des Fleurs Jaunes et du Livre

Ce matin juste avant le lever du Soleil, et comme cela se produit de temps à autre, j’ai reçu un Songe, juste avant l’éveil.
Je déambule dans une cité en ruines perchée sur un éperon rocheux très escarpé, un site qui a nécessité une recherche géographique complexe dans un environnement des plus sauvage. Une sorte de Castrum ou de Castelas dans le style de ceux que je découvre et explore régulièrement, c’est à dire, isolé, inaccessible, introuvable, etc.
La végétation est abondante qui dissimule partiellement ces ruines vertigineuses par certains endroits. Les ruines se mêlant à la roche et à la végétation dans une sorte d’union-fusion qui ferait presque penser à un cops vivant où s’entrelacent veines, chair, muscles, os, tendons, nerfs, etc. Tous ces éléments se retrouvent entremêlés par les effets du temps et des saisons depuis des siècles pour donner vie à une sorte d’organisme palpiptant qui émerge ainsi en plein Soleil.
Le site de cet éperon rocheux se trouve dans une anse de la rivière qui serpente en contrebas et d’où monte une musique cristalline propre aux torrents qui dévalent les fonds de vallées en succession de cascades. Rivières et/ou ruisseaux près desquels j’ai pour habitude de me rendre pour des baignades-immersions, des raffraichissements.
Dans ce Songe, je chemine auprès de ce qui devait être le Donjon ou une Tour dominant l’ensemble. Je contourne cette construction fantomatique ouverte par des fenêtres à meneaux pour l’essentiel en ruines tel un squelette de monument ravagé par une explosion ayant fait disparaitre toutes les ouvertures et autres fermetures et ornements dont il subsiste encore quelques traces. J’en fais patiemment le Tour, peu à peu imprégné de ces puissantes énergies naturelles. Puis, je me dirige vers l’intérieur et le sommet.
Je circule ainsi au cœur de ce qui était la partie habitée du castrum laissant déambuler mon imaginaire et en fonction de ce qu’il est dit dans ce que l’on connait de ce type d’habitat ancien isolé autant que perché pour se protéger des différentes vagues d’invasions en tous genres dans cette région et au fil des siècles. Et l’imaginaire va, vers ces possibles et probables modes de viesdans un tel environnement .









Auourd’hui seuls les animaux occupent ce genre de sites rarement visités au vu de l’invasion végétale envahissante qui absorbe tout entre deux visites d’explorateurs, spéléologues et autres archéologues des dimanches et de la semaine pour des fouilles et des recherches…
Et c’est alors que tout à l’écoute de ce qui émane d’énergies minérales et attentif à ce que devait être l’occupation humaine d’alors, je remarque une apparition de fleurs jaunes sur les parois des bâtis les plus apparents entre les pierres, chaque fleur se développant et s’épanouissant très rapidement dans les rayons du Soleil et la chaleur émanant des pierres du bâti et de la roche elle-même. Rapidement et dans mon regard fasciné, les murs sont recouverts de ces fleurs épanouies progressivement et très razpidement jusqu’à à leur maximum de plénitudes telles d’immenses fleurs de tournesols, faisant presque disparaitre par endroits le bâti lui-même au regard !
Tout en étant subjugué par le phénomène, autant que sidéré, je m’approche d’un muret constituant le donjon au dessus du vide, je m’assied un court instant pour observer cet Extra-Ordinaire évènement. Entre les pierres et le rocher de l’assise de la Tour, je remarque et observe l’apparition d’un étrange phénomène. Entre roche et pierres composant le mur un mouvement perceptible se manifeste et apparait progressivement ce qui semble être un ouvrage, un livre ancien composé de parchemins comme j’en ai vu récemment lors de recherches généalogiques.
Et alors que je continue à observer le phénomène floral des fleurs arrivant l’une après l’autre à l’épanouissement, la progression du phénomène se poursuit jusqu’à la confirmation qu’il s’agit bien d’un livre. Et j’observe alors qu’un étrange liquide émerge d’entre les feuilles en parchemin compactes du livre. Un liquide rouge et blanc rouge et blanc étant séparés. Du sang, du lait, semble-t-il… Le livre semble vivant ! Le Livre est vivant !
Ce livre ainsi apparu me semble donc destiné… Que contient-il….?
Bonjour Henri, est-ce ton songe ou un texte qui t’a touché et auquel aussi tu te vois ?
Vivre l’extraordinaire à l’apparition de ce livre la nature parchemin fleuri rouge et lait
y aura t’il une femme ?
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Je peux dire que deux éléments de ce Songe ont à voir avec un vécu personnel. La première est ce genre de site, que je fréquente régulièrement lors de fréquentes explorations de sites où l’humanité à organisé ses premières présences humaines. Il s’agit donc comme dans le songe, de ruines, généralement dans des endroits très isolés, très escarpés et où ne subsistent généralement que de vagues travces et quelques ruines. Ces lieux et leurs environnement sont très riches à différents sujets. Parfois même très impressionnants, surplomban des vides, des vallées profondes à l’aplomb de massif rocheux escarpés depuis bien longtemps abandonnés de toutes présences humaines etloin de tout. Je fais souvent appel aux organismes archéologiques pour trouver ces lieux qui sont très rarement répertoriés. Je vis lors de ces explorations (j’adore m’y rendre en plein hiver) de grands moments d’inspirations et de profondes « méditations », de par les charges énergétiques qui en émanent… Aucun de ces lieux bâtis n’était choisis au hasard. Les traces de constructions donnent une idée des techniques parfaitement maîtrisées pour réaliser de telles prousses architecturales… Voilà pour la première chose.
Concernant le deuxième élément. Il s’agit d’un événement récemment vécu et à propos du livre lui-même. En effet lors d’une visite d’un site historique de la Ville de Toulouse, les premiers réservoirs d’eau de la ville qui abritent aujourd’hui les archives municipales, j’ai été en présence de recueils d’état civil du XVIIIème siécle. Et en particulier les recueils du « Tour » de l’Hôtel Dieu de la ville qui ont été conservés intacts depuis https://photos.app.goo.gl/d5zdzTy8vDciGuLH9. Le « Tour » était ce lieu (lui aussi conservé en l’état à ce jour) où l’on abandonnait les enfants plutôt que de les jeter n’importe où comme il était devenu habituel que cela se fasse à cette époque. Une de mes arrière-grand-mère a ainsi été abandonnée sans papiers 2 jours après sa naissance. Et donc après quelques rapides recherches, j’ai retrouvé le recueil concerné et tous les éléments relatifs à cet abandon anonyme. J’ai longuement observé la constitution de ce recueil et ai obtenu de nombreuses explications concernant l’établissement de ces recueils de parchemins, de bois et de cuir, à propos de leurs fabrications, etc.
Donc voilà pour ce qui constitue deux éléments de ce Songe en particulier. Il est vrai qu’actuellement dans la Montagne et dans les lieux de Nature sauvage le jaune est dominant comme couleur…: les innombrables variétés de genêts sauvages par exemple… d’Où cette présence de Fleurs Jaunes certainement… Et dans ma région, en saison, les Fleurs Jaunes sont très présentes !!! https://photos.app.goo.gl/ARS9F76kb6T7uKGZ6
à propos de ta dernière phrase-question que je comprends mal, s’il doit y avoir une présence féminine, j’y vois plutôt celles de mes lignées, toutes celles qui font ma réalité personnelle du temps présent et dont je suis porteur cellulaire de l’eurs réalités de femmes, féminin ainsi transmis dans ma chair, dans mon Être…, par le Rouge du Sang de la Vie et par le Lait maternel qui m’a nourri… et a nourri celles dont je porte ces présences profondes…
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Bien que la traduction détruise la beauté de votre écriture, j’ai pu ressentir cette errance dans de tels lieux. Votre récit est excellent. L’ambiance est étrange, poétique et belle.
J’ai apprécié votre texte Henri.
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De plus, je fais dans mes écrits, des phrases parfois très longues et je doute de la pertinence et de la qualité de la traduction…
Merci des compliments,
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Les grandes phrases évoquent la spontanéité et l’émotion. Bon week-end Henri.
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Effectivement, je n’avais jamais vu les choses de l’écriture ainsi, de mon écriture, je veux dire. Généralement, lorsque je relis mes textes (avant publication), d’une phrase, il m’arrive de la scinder en deux, trois ou quatre nouvelles phrases
Ce qui en principe rend la phrase plus compréhensible, dans tous les cas c’est plus simple à lire.
Donc un grand merci pour ta remarque et surtout pour ton aimable compréhension,
Ce Songe a produit beaucoup d’effets en moi,
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Bonjour Henri,Je trouve aussi que ton style te permet de suivre et d’alimenter ton inspiration. En tout cas il permet c’est vrai de faire ressortir les sensations et de se sentir transporter par ta prose.Ne change pas à l’écriture.Après, à la relecture, si tu trouves que tu peux faire des ajustements, penses à garder la force de tes pensées, qu’ils n’enlèvent pas la puissance de tes réflexions.Naina
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Merci pour cet éclairage de lecteur et pour cet avis inspiré de ton et de vos ressentis respectifs.
Je ne sais ni ne saurai jamais dénaturer le sens de ces élans qui sont de vraies expressions de vécus et de spontanéités.
Préciser également qu’ils s’agit d’intuition et d’instantanéités plutôt que de réflexions.. Le rêve, l’imaginaire fonctionnent avec l’inconscient justement et l’invisible, hors du champ social et des modes de pensées conventionnels et conditionnés, conformes,
Cela me conduit à penser à notre échange sur la Lumière Vivante et les Scivias de HVB…
Voilà le lien vers ce film grandiose…:
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Très beau songe mystérieux.
Ça ressemble à tes excursions en pleine nature, avec une histoire de conte en prime.
As-tu l’épilogue ?
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C’est effectivement un Songe totalement nourri de vécus personnels, tu es dans le vrai ! Ce n’est pas une histoire à épilogue, donc je n’ai rien à dire à ce sujet, mais comme pour tous ces Songes, ils agissent ensite en moi et en profondeur, durant de longues périodes. Cela fonctionne comme un continuum de choses qui sont révélées au fil du temps et du vécu…
Ces Songes fonctionnent de manière très ordinaire dans le cadre d’un processus qui est étudié depuis longtemps : l’hypnagogie. Je t’en, ai peut-être même certainement parlé. Les artistes en parlent depuis très longtemps, bien avant que la médecine et la science découvre même l’existence du phénomène. Salvador Dali, Raymons Hains, Paul Mac cartney, Victor hugo pour les plus connus en ont beaucoup parlé pour expliquer leur inspiration. En résumé: (…) « Hypnagogie : du grec hypnos (sommeil) et agogie (conduire). Néologisme qui désigne les phénomènes qui ont lieu à la frontière de l’éveil et du sommeil. L’adjectif hypnagogique désigne ce qui conduit au sommeil. » (…)
Comme je l’explique dans un des commentaires, ce phénomène est lié d’une part aux balades que je peux faire dans ce genre d’environnement d’Histoire et préhistoire et de Nature. Cela associé à cette histoire de lignée familiale personne de par cette arrière grand-mère abandonnée dans un « Tour », plutôt que d’être jeté et abandonnée dans la nature ou ailleurs, comme cela était très répandu à l’époque pour des questions d’économies (cf. le « pouvoir d’achat » de l’époque !!! Ha Ha Ha ! Toujours les mêmes…)
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