Achille, Vulcain, Allez savoir! Aller de l’Avant

Dans mon Enfance, entouré de 5 Femmes 4 Sœurs et ma mère, nous nous retrouvions beaucoup autour du Feu de cheminée le soir,

A six, le cercle est large autour de la Source de chaleur… 6… ? Oui, en effet, en semaine et même souvent les week-end le Géniteur-Père était généralement absent, en voyages, un militant de terrain qui écumait le terrain, c’est incroyable lors de ses obsèques tout ce qui a pu nous être rapporté comme anecdotes !

Père absent,  je me suis rapidement auto désigné Gardien du Feu. J’adorais ce rôle, déjà au retour de l’école, récupérer les braises du matin pour en relancer la flamme sur quelques brindilles sèches soigneusement préparées. Ma mère, militante également était aussi souvent absente…

Au-delà de la réanimation du Foyer et de sa Flamme, l’indispensable et nécessaire fourniture en bois pour nourrir le Feu. Le bois des environs ne manque pas, nous procédons régulièrement en famille à des campagnes de ramassage pour constituer les stocks en vue des hivers… Le bois est stocké bien au sec au sous-sol de l’immense maison,  Là, scies, Haches, coins, Chevalets, Billots, etc.

Par défaut, je suis celui qui gère les stocks et débite, refends, etc., celui qui descend au sous-sol et en remonte chargé de buches toutes prêtes pour le Foyer.

Ce jour-là, dans mes 14 ans, je descends au sous-sol, comme à l’accoutumé, fait rare mon père est à la maison, mais occupé au téléphone ce soir-là. Je commence à débiter les pièces de bois, j’aime refendre, mais avant de refendre il faut débiter, on débite à la scie pour les grosses pièces. Avant de scier, il faut souvent élaguer, préparer la buche.

J’aime manier la faux (mascotte) ou bien la hache. Mon père prend un soin méticuleux à ce que les outils soient affutés à la perfection, ce sont de vraies lames de rasoir qui sont préparées à la meule… Je m’empare d’une faux dotée d’une lame courte sur un tranchant qui convient parfaitement pour l’élagage. Je pose la buche à élaguer sur le chevalet et de mon pied chaussé le maintien coincé en commençant à sectionner les branches au ras du tronc.

Des coups puissants et secs sont les garants de l’efficacité… J’élève le bras à grands gestes amples. À chaque coup porté une partie est élaguée. C’est lors d’un de ces coups portés que je sens glisser sur le tronc l’outil qui vient se ficher dans l’intérieur de la cheville droite. La lame en ressort immédiatement, je vois les longues franges de mes chaussures/bottines en daim sectionnées net tomber au sol.

Aucune douleur immédiate mais je comprends que la lame est entrée, fine comme un rasoir à minima dans la chair. Instantanément je sens un abondant liquide chaud emplir la chaussure, en quelques secondes le sang déborde par la coupure nette de la chaussure. Je n’ose alors bouger et je crie en me dirigeant vers les escaliers. Mes parents, au son de ma voix ont compris qu’il se passait quelque chose et nous nous retrouvons à mi-chemin dans le garage.

 Mon père défait et fait glisser ma chaussure remplie de sang, la coupure est nette au niveau du tendon d’Achille mais on ne voit trop rien de très précis, os et tendon touchés…. ? Impossible à distinguer. Mes parents m’installent à l’arrière de la voiture avec une protection pour le siège en raison de l’abondance du saignement continu… Hôpital ? Médecin ? c’est sur le trajet qu’il est décidé de se rendre chez le médecin de famille. Il doit être 19H.

Nous arrivons chez lui et la plaie lui déplait(sic) fortement, il craint un sectionnement de ligaments et de tendons. Il vérifie longuement et puis non, aucun ligament ni tendon n’est touché. Il va donc poser des points de suture, 4 ou 5 sur une plaie qui fait environ 5 cm de longueur.

A la question d’une immobilisation, il répond par la négative.

Le lendemain je suis au collège et au niveau du deuxième étage gravi des escaliers, je sens une déchirure. Je me déchausse et constate que bien évidemment aucun point n’a tenu, la chair s’est déchirée au niveau de chaque point de suture. Re-saignement, infirmerie et là, bien évidemment c’est l’immobilisation de quelques jours avec tout évitement d’appui de longues semaines.

Plusieurs mois plus tard, la plaie bien consolidée, sur le parvis de l’église, un match de foot improvisé, lors d’un rattrapage sur un pied nous entendons tous comme un coup de fusil, assourdissant, littéralement. C’est mon mollet droit qui vient de claquer, sectionné en deux. Une fulgurant douleur envahi mon corps et noie mon cerveau, je hurle et c’est à grand peine que les copains m’enfourchent sur un siège de vélo pour me raccompagner chez moi.

Re-médecin qui ne constate qu’une banale déchirure sans gravité, en réalité le muscle était sectionné et il aurait fallu une intervention chirurgicale immédiate…

Je vous passe les détails sur les conséquences jusqu’à ce jour…

Quelques mois plus tard, ce même médecin négligera une douleur cérébrale de ma mère à qui l’on découvrira, mais bien plus tard un cancer généralisé.

Quelques années plus tard…

Ma vie a basculé un jour en franchissant une haute grille… Un évènement majeur pour moi, aux conséquences toujours actuelles

C’est une grosse erreur de ma part, une de ces conneries dont on paye les conséquences toute sa vie…..

cela se passe dans le métro,  j’ai donc tout juste ou même pas 20 ans…

Le métro à Paris, je vivais là-bas…, en convalescence en quelque sorte !

Je voyageais systématiquement en fraude et sans tickets… : métros, bus, RER, trains, etc.

Et un jour, en prenant le métro en rentrant  cours, j’ai décidé soudainement d’aller voir mon amoureuse-Reine dans le Sud de la France et pour ce faire, d’aller prendre le train, et en conséquence il me fallait prendre le métro dans la direction opposée … Au moment où je décide cela,  je suis déjà engagé dans des escaliers. De très longs et interminables escaliers du métro parisien séparés par d’immenses et hautes grilles métalliques pour séparer les flux et empêcher les franchissements…il me fallait aller de l’autre côté…

C’était après mon accident à La Ciotat, j’avais intégré une formation à Paris pour me reconvertir professionnellement. Ha Ha Ha !

Au milieu de cette foule compacte à une heure de pointe…

J’ai donc escaladé la haute grille métallique et arrivé au sommet je me suis jeté dans l’escalier opposé…

et je me suis mal réceptionné sur les marches en plongeant dans le vide de si haut, en tombant sur ma cheville gauche qui dans un grand craquement s’est déboitée… et j’ai dévalé d’interminables escaliers…

 Cela arrive dans certains rêves !

 Je me suis quasiment évanoui de douleurs sur les marches et une ambulance m’a amené dans un hôpital tout proche sans savoir vraiment ni qui ni comment on m’avait récupéré dans une sorte d’inconscience.

Je suis arrivé dans un service d’urgence totalement débordé avec des blessés partout, c’était encore la nuit, visions de cauchemar d’un service d’urgence la nuit à Paris, accidents, overdoses, violences, meurtres, etc., La Police, le Samu, les ambulances, hallucinant, un délire ordinaire de grande ville un samedi soir !

ils se sont à peine occupés de moi, ont rapidement diagnostiqué une simple entorse et m’ont juste posé une bande….j’étais celui qui au milieu de ce chaos était le mieux portant !!!

je suis reparti comme ça, m’en tenant à une entorse…., en fait j’avais tous les ligaments arrachés…

Voilà, et du fait de mon handicap existant, les choses se sont aggravées et pas arrangées… Donc maintenance continue depuis.

A propos etoile31

Exister, Être, Vivre, Devenir, Prop-Oser, Réaliser, Enrichir, Aimer, Désirer, Échanger, Correspondre, Dialoguer, Choix, Libertés
Cet article, publié dans correspondance, Féminin Sacré, lutte, MeWe, Multiple, Rézos, est tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.

36 commentaires pour Achille, Vulcain, Allez savoir! Aller de l’Avant

  1. Alors les textes dans leur côté trash, surtout ces derniers temps, ont un intérêt à mes yeux, les plans visuels cul joints systématiquement m’ouais bof, j’en vois pas trop l’intérêt, d’autant moins avec vos textes, vous voulez savoir si on vous lit vraiment ? bon week-end 🙂

    Aimé par 1 personne

    • etoile31 dit :

      Vaste débat sur ces illustrations, certes, un débat avant tout personnel et inférieur, il se trouve que vous le posez là. J’ai donc bien du mal à en parler, du fait essentiel que le choix de ces images trash au milieu des autres et des articles est intuitif et instinctif et en l’absence de quelques critères que ce soit…
      Je peux parler de provocation par certaines pulsions visant à déranger la monotonie habituelle des images illustrant un article.
      À lire votre remarque, j’ai pensé à ces artistes de notre génération qui provoquaient ainsi l’ordre conformiste et conventionnel comme par exemple le jet de légumes sur le public depuis une scène, les crachats sur le public, l’intervention dans des assemblées officielles de gens nus portant plateaux avec têtes d’animaux décapités, ou encore les frasques du Living Théâtre ou même du sulfureux Grand Magic Circus bien franchouillard…..
      Je n’ai aucune prétention artistique, loin s’en faut, en revanche j’utilise beaucoup le travail de talents visuels numériques contemporains.
      Ce blog est depuis l’origine un Espace d’expression personnel comme on appelait ça aux tous devis d’internet et sans aucune intention de lectorat autre que celui qui peut se trouver intéresser par le genre « journal intime », car je publie beaucoup de restitutions de faits et événements de ma vie personnelle…
      En tous cas, merci d’avoir posé cette remarque, ma réflexion continue pour tenter de trouver un pourquoi à ces choix….
      J’ai constitué au fil des ans des albums de centaines de milliers d’images sur quelques thématiques particulières, et je puise dedans, ainsi au fil des jours,

      Aimé par 1 personne

  2. Filimages dit :

    Tu as tout résumé : « une grosse erreur…, une de ces conneries dont on paye les conséquences toute sa vie ».
    On ne peut pas revenir en arrière et le CTRL-Z ne fonctionne pas dans ce contexte.
    Il n’empêche, votre médecin de famille n’était pas parmi les meilleurs…

    Aimé par 1 personne

    • etoile31 dit :

      C’est bien grâce à toutes ces expériences que j’ai vécu et que je vis encore avec un plein engagement les conséquences de mes actes,
      Ce médecin etait comme tant d’autres dans la mission qui est la leur et pour laquelle ils sont bien largement rémunérés par le système, à savoir maintenir en bon état de fonctionnement l’outil de production (et de reproduction) et de consommation.
      Qu’ils pourrissent en Enfer! Enfin pour relativiser mon propres, là où nous sommes concrètement déjà tous ici et maintenant, Hein!

      Aimé par 1 personne

  3. Johanne dit :

    Hummm, je suis désolée, j’ai encore un problème de visualisation.
    Autant je sais ce qu’est une faux ainsi qu’une mascotte, autant c’est la première fois qu’entend le terme faux assemblé au terme mascotte.
    Pour moi une faux sert à faucher l’herbe et une mascotte à entre autres à ébrancher un tronc.
    Mon problème de visualisation, se situe au niveau de l’opération de l’élagage des branches sur le chevalet et l’accident.
    C’était ton pied droit ou gauche qui bloquait la buche sur le chevalet.
    Je n’arrive pas à visualiser le sens du glissement de la lame sur le tronc de sorte que celle se fixe dans l’intérieur de ton mollet droit et ressorte de celui-ci.
    C’est la première fois également que je me vois décrire un ébranchage sur un chevalet avec un pied qui cale le tronc.
    Le peu d’ébranchage que j’ai effectué je le faisais sur un billot de bois, la main gauche maintenant le « tronc » par la gauche, jambe gauche en avant et fléchie, jambe droite en arrière tendue
    et en rentrait du champ de manoeuvre, la main droite avec la hachette d’un geste de gauche vers la droite et suivant le tronc (si posé horizontalement ou en biais du billot au sol).

    Il est des accidents qui en effet en ont des conséquences irrémédiables et en changent l’orientation d’une vie. Tout comme des décisions.
    Mon grand-père fil d’agriculteur, très jeune s’est planté un outil (dont je ne me souviens plus du nom) dans la jambe en binant les pommes de terre. Son père n’ayant pas voulu l’emmener chez un médecin, sa jambe s’est gangrénée et a dût être amputée juste sous l’articulation du genoux. Il avait une prothèse qu’on appelait à l’époque « une jambe de bois », mais il en a souffert toute sa vie.
    Le métier d’agriculteur, il ne pouvait par conséquent pas l’exercer, il a donc été orienté dans l’apprentissage de bourrelier-sellier, tapissier-matelassier et garnisseur automobile. Métier qui n’était également pas fait pour sa condition physique d’handicap.
    Bien plus tard alors qu’il était à la retraite, je ne sais plus dans quelles circonstances, un chirurgien s’est aperçu qu’il avait mal été refermé au niveau du moignon, ce qui causait ses très grandes souffrances, il a donc été réopéré afin de faire un travail plus propre, ce qui a diminué grandement ses douleurs.

    Tu as donc, Henri, les deux pieds qui ont été touchés, c’est bien ça … ?

    Aimé par 1 personne

    • etoile31 dit :

      En effet, j’utilise des termes qui ne sont pas forcément très exacts pour désigner l’objet…
      Voilà l’outil en question et la position de mon pied sur la buche maintenue alors par mon pied gauche au moment de l’impact de la lame:
      https://photos.app.goo.gl/PfhvFEWJfeDWWFoF6
      La lame(la partie externe, c.a.d. rectiligne-droite) s’est fichée dans mon pied gauche entre le talon et la partie inférieure de la cheville, entre le cheville et le tendon facile épargnant mystérieusement le tendon grâce à quoi je me suis évité de terribles conséquences irrémédiable…(à cette époque là de la chirurgie réparatrice qui n’existait même pas).
      Le billot est utilisé pour refendre des pièces de bois, le chevalet, lui, sert à élaguer et débiter…, j’ai fait cela toute mon enfance et adolescence avec toutes sortes d’outils, notamment en pleine natures, nous étions avec les copains de vrais bûcherons pour nos différents chantiers de bâtisseurs-destructeurs(Ha Ha Ha….)
      Oui, j’ai bien les deux chevilles amochées, la cheville gauche ne disposant plus d’un seul ligament, tous arrachés au fil des ans et des aventures…

      Aimé par 1 personne

      • Johanne dit :

        Je te remercie Henri, les photos explicatives, c’est top !
        Mais du coup, là faudrait savoir … à présent dans ta réponse en commentaire tu parles de l’intérieur de la cheville gauche, mais dans ton texte tu parles de l’intérieur de ta cheville droite … C’est laquelle alors …. ?
        Et après on dit que je suis compliquée …. (humour)
        …. Bon je crois que je ne vais pas insister plus sur le déroulé du glissement de la lame et son sens de glissement.
        Je sais déjà que dans le débitage du bois ou de son ébranchage, avec les outils, des fois il se passe des trucs avec le contact du matériau.

        Pour information, le billot est effectivement utilisé pour refendre des pièces de bois, mais il peut être également utilisé pour ébrancher des branches (les petites branches des plus grosses branches) afin de faire du petit bois. Et ça du coup on ne peut le faire sur le chevalet car le diamètre des banches et trop petit pour ce dernier et en plus la conception même du chevalet gênerait cette manœuvre d’ébranchage à la chaine et sur tout son tour.
        Perso, un billot c’est comme tout accessoire, tu t’en fais un ou tu t’en fais faire un à la hauteur que tu souhaites suivant l’utilité que tu veux en faire. Il sert également pour recouper les petites et moyennes branches à la taille désirée une fois ces dernières ébranchées. Clac ! clac! clac ! à la machette ; c’est ce que je préférais. Et après, stockage dans les cages à la lapins à l’ancienne, et suivant le diamètre pour chaque cage. Faut bien trouver une utilité aux choses, c’est vachement pratique. 🙂

        Aimé par 1 personne

        • Johanne dit :

          *correction : Hachette (pas machette)

          Aimé par 1 personne

          • etoile31 dit :

            En échangeant par ailleurs à propos de « Feu » et du Feu des premiers temps de l’humanité, je me suis souvenu que amis que j’étais enfant et adolescent on me nommait « le Maître du Feu », parce-que où que nous nous retrouvions, je faisais toujours du feu, quelques brindilles suffisent et on trouve toujours du bois sec n’importe où et partout…, un feu autour duquel ensuite, un cercle se réalise toujours instantanément, en toute saisons

            Aimé par 1 personne

            • Johanne dit :

              J’ai également ces souvenirs du feu, mais aussi celui où passé cette réunion autour du feu, cette présence de chacun, le souffle du feu en retombe sans aucune construction ou apport.
              J’aimais y rêvasser, et le côté pragamatico-pratique d’observation sur le contexte du feu et sur l’environnemental, la débrouille en apport, quelle quelle soit, en représente ces accessoires de construction et d’apport (d’entretien de celui-ci) qui va au-delà du feu, comme si celui-ci était le point de départ.

              Aimé par 1 personne

        • etoile31 dit :

          Alors oui, effectivement! Il s’agit bien de la cheville droite dans laquelle le tranchant de la serpe est venu se ficher! J’en perds les pédales, mais bon, comme tu l’as si bien remarqué, ce sont les deux chevilles qui sont définitivement flinguées !
          Le petit bois, j’ai toujours fait cela avec les mains et mon genou. Généralement les mains seules suffisent… Et puis quand on fait des feux de camp dans la Nature, on est rarement équipé des mascottes et ou de hachettes, donc on fait avec les outils disponibles: les pieds et les mains! Et depuis que j’ai quitté la maison familiale je fais les feux plutôt dans la nature…

          Aimé par 1 personne

          • Johanne dit :

            Les mains et le genou, oui pour le tout petit bois pour les fagots ça fonctionne bien, après je préfère préserver mes mains et mon genou ….
            Perso si je faisais régulièrement du feux dans la Nature, j’aurais un minimum vital, à savoir entre autres, une hachette et un couteau de trappeur (avec leurs étuis), ainsi que certainement une scie à main pliable parce que cela peut être utile.
            Mais chacun son truc ….

            Aimé par 1 personne

            • etoile31 dit :

              J’aime vraiment trop être en contact direct avec la nature et sans accessoires et sans artifices… la seule présence du briquet parfois me dérange… Le couteau, ça oui, il est toujours dans ma poche, mais pas suisse, bien trop encombrant et surtout totalement superflu, une lame bien affûtée suffit amplement,

              J’aime

              • Johanne dit :

                Des visions différentes.
                Je ne considère pas les outils comme de l’artifice, surtout quand ils sont en adéquation avec leur environnement. (Et quand il y a un problème, je n’ai pas rien sous la main).
                Un outil pour moi, ne peut pas être un accessoire, car c’est avec les outils que l’on fait les accessoires.
                Mais je comprends ce que tu veux dire, le sens que tu y mets.

                Aimé par 1 personne

                • etoile31 dit :

                  Mais il est vrai que la relation au feu est particulière, le Feu contient une simplicité propre à ce qui est ancestral chez l’humain, c’est en notre mémoire profonde et cellulaire. Voilà peut-être pourquoi en pleine nature je retrouve cet instinct grégaire mais de manière solitaire, sans artifices, ni outils, ni accessoires… dans une sorte d’altitude de survie qui n’en n’est pas une et qui ranime peut-être cette mémoire vecue du grégaire en famille dans l’enfance qui rappelle justement ces rituels anciens autour du feu, des feux….
                  Dans l’actualité, j’ai été très touché par les feux du traditionnel Carnaval sauvage de Marseille et toute cette tribu sauvage spontanement réunie pour fêter librement l’équinoxe de manière humaine…. dans la fête et le Sacré de la Vie 🥳
                  Le Feu encore le Feu

                  J’aime

  4. gemssa dit :

    Heureusement que les images du milieu adoucissent
    les pénibles épisodes de la vie que tu as vécus.

    Aimé par 1 personne

    • etoile31 dit :

      Ha oui, certains souvenirs sont très douloureux et les conséquence se font également bien ressentir sur ce plan là justement de la douleur… un ami de jeunesse avec qui nous vivions des expériences humaines quelque peu hors du commun avait coutume de dire « Mon Dieu, épargnez-moi les douleurs physiques, les morales je m’en charge ».(Oscar Wilde) bien que ne croyant aucunement en une quelconque espece de Dieu…
      Les images, oui, qui font parfois quelque peu, rarement, débat…

      Aimé par 1 personne

  5. Johanne dit :

    Henri, étant donné que le titre de ton écrit se nomme « Achille, Vulcain, Allez savoir! Aller de l’Avant »,
    Peut-on dire « Colosse aux pieds d’argile » ?

    Aimé par 2 personnes

  6. Johanne dit :

    Pourquoi Kolosse avec un k, gemssa ?
    Est-ce en lien avec (recherche internet) Code Lyoko ?

    J’aime

    • gemssa dit :

      Non, non, Johanne.
      C’est tout simplement une connaissance (virtuelle pour moi),
      commune à Henri et moi.
      Et Henri l’appelle comme ça, c’est tout.

      Aimé par 2 personnes

      • etoile31 dit :

        Oui, effectivement cela peut être expliqué seulement en privé…

        Aimé par 1 personne

      • Johanne dit :

        Ouffff! Ha ok … merci.
        J’avoue que le Code Lyoko m’a laissé dubitative.

        J’aime

        • etoile31 dit :

          J’ignorais jusqu’à l’existence de ce »Code Lyoko »… qui n’a effectivement strictement rien à voir avec la mention de Gemssa au Colosse….

          Aimé par 2 personnes

          • Johanne dit :

            Ben moi aussi j’ignorais l’existence de ce « Code Lyoko » et son Kolosse. J’ai essayé de comprendre.
            Mais ok, tout est bon pour moi, à présent ; j’aime quand les doutes ou incompréhensions sont levées. C’est cool, c’est nickel, même.

            Aimé par 2 personnes

            • gemssa dit :

              J’avoue que moi aussi le Code Lyoko, j’ai été obligé d’aller voir sur le Web.
              Maintenant, tu sais, et pour l’écriture de « Kolosse », je pense que tu as remarqué,
              qu’Henri aime jouer avec les lettres. Il est doué pour ça.
              Je m’arrête là, puisque son talon d’Achille va enfler.
              Oui, les incompréhensions sont levées Johanne,
              ce qui relève la sincérité de nos commentaires.

              Aimé par 2 personnes

              • etoile31 dit :

                Jouer des mots, oui, c’est quelque chose qui a immédiatement commencé avec l’écriture, le faits des mots et de leur construction comme on apprend à le faire en rejoignant ce que dit Johanne par ailleurs. Ce fait d’écrire des mots, d’avoir aussi fait du latin et découvrir l’histoire de l’origine des mots, tout cela m’a conduit à m’intéresser à la construction mentale d’un mot et aux représentations associés pour designer qque chose, une action, un adjectif, etc. En faisant cela, et en commençant à lire et entendre écouter la poésie et les poèmes, j’ai compris comment l’esprit était atteint de manière très profonde et avec de Fantastiques conséquences par un mot et ce qu’il véhicule, ce qu’il contient. Ainsi en prenant le parti d’exprimer, de retranscrire sa pensée, son imaginaire en passant par l’écriture, on réalise un acte. C’est Léo Ferré qui chante que « Les Armes les Mots, ça tue pareil »… https://greatsong.net/PAROLES-LEO-FERRE,LE-CHIEN,12871.html Et c’est simple c’est direct, c’est ce qui nous réunit ici! Par exemple, par choix, en Liberté, qui nous fait dire, qui l’on est, ce que l’on est!
                Alors les chevilles peuvent enfler, oui, j’ai de la marge, surtout qu’il y en a une qui enfle régulièrement de ces entorses à répétition !!!
                Le Kolosse oui, fait partie de ces mots qu’intentionnellement j’ai créé….

                Aimé par 2 personnes

                • gemssa dit :

                  Voilà tout est est dit mon Henri.
                  Ta passion est de tout ce qui de plus sain, de sincère.
                  Tu as trouvé les mots pour les maux (celle là, elle est la facile et connue,
                  mais, je n’ai pas ta facilité de jongler avec.)
                  Il faut Henri-RE. Allez, j’arrête, je sors.

                  Aimé par 1 personne

  7. gemssa dit :

    Je vous invite , Johanne et Henri,
    à venir sur mon blog, pour converser,
    dans des discussions très intéressantes.
    Je me suis réveillé, ce matin,
    la « gueule empâtée »( mais, tout n’était pas endormi), et oui, ça arrive…
    et j’ai pensé à vous, sans doute , bien avant,
    dans mes rêves, mais les mots me sont venus ainsi…
    en pensant à vous deux, et avec les jeux de mots d’Henri,
    et à la subtilité de Johanne, j’ai écrit.
    https://erovasions.blogspot.com/2021/03/vol-heure.html

    Aimé par 2 personnes

Laisser un commentaire