Tranches de Vie – Un épisode de Lectures

Oui, je voulais vous dire, à propos d’infirmières et mon expérience avec ce métier que vous exercez…

J’ai connu une importante hospitalisation à l’âge de Dix-huit/dix-neuf ans…, coma, NDE-EMI, etc. suite à un Avc en lien avec un effort très violent sur mon lieu de travail (Les Chantiers Navals de La Ciotat)…. Je vous passe les détails de la prise en charge et des premiers jours à l’Hôpital de La Ciotat, c’est en soi presque un roman !!!

Résultat, hospitalisé à La Timone, CHU de Marseille, en plein été (début juillet) : aveugle, condamné à l’immobilité complète pour des examens poussés : Ponctions lombaires, scanners (c’était le premier appareil de ce type installé en test en France-c’est dire !), artériographies, traitement morphinique, etc. Et là, qui plus est, loin de mes amis de travail (forcément ils bossent et à 40kms en plus !), de ma famille dispersée aux 4 coins du globe pendant l’été (4 sœurs et leurs familles, mon père), de mes amis d’enfance/adolescence à 600 kms de là,la plupart eux aussi en vacances et loin…. La totale !

Et là, gavé de médocs, tout seul dans un service saturé de travail et de traumatisés en tous genres, les contacts avec le service et son personnel ont commencé à se nouer… Le personnel s’est pris d’affection rapidement avec ce jeune gars plein d’humour et de verve chez qui on pouvait toujours aller à n’importe quel moment pour se pisser dessus de rire…, Le tout avec en plus la bénédiction des chefs de service compte tenu de la nécessiter de garder le contact avec moi pour me stimuler….Hé Hé !!! Ordres du chef-Prôôôôôôô-Feeeeeesseur !

Je me souviens d’un voisin de chambre (au début j’étais dans une chambre collective) en face de moi qui geignait et hurlait jour et nuit, son crâne attaché à une visserie dans le mur (ne me demandez pas pourquoi, c’était médical !!!)

En effet, les toilettes quotidiennes et les repas étaient tout un folklore, je devais toujours être bien à plat sur le dos : surtout pas de mouvements… Au début j’étais même attaché aux montants du lit pour m’immobiliser en raison de la violence des douleurs qui me faisaient vivre un véritable supplice et me tordre de douleurs !!! La morphine ne calmant strictement rien… Et devant cet ennui total, dans le noir qui plus est compte tenu de la cécité complète, une petite équipe d’infirmières et de personnels du service  a commencé à se relayer pour me tenir compagnie en l’absence de proches… Et puis le bassin, le pistolet, les microlax et tout le reste !!!

Une jeune infirmière s’est plus particulièrement intéressée à mes souhaits de continuer à lire sans pouvoir lire et en qualité de passionné de Musiques et de Littératures, j’ai commencé à lui en parler, tout comme de mes lectures favorites, ce qui l’a conduite à me proposer de faire la Lectrice, ce qui a immédiatement été engagé, d’abord par la lecture de magazines spécialisés (Best, Rock And Folk, Actuel, Charlie Hebdo, etc.) puis par d’autres ouvrages, plus des textes, alors…, un lien très puissant s’est créé.

La Lumière a commencé à revenir à cette période, dans mon Regard, mon corps, dans le même temps à se paralyser du côté gauche, les douleurs à empirer… Seuls les moments avec cette jeune femme et ses collègues m’apaisaient vraiment c’était flagrant… ! Les lectures étaient longues et très commentées de mon fait par ce qui émanait de ces lectures, notamment les magazines musicaux, très en lien avec les mouvements d’alors dans la société… On se se rend plus du tout compte de cela aujourd’hui ! Ces lectures se faisaient généralement en après-midi, dans les moments calmes du service et la jeune infirmière en fait consacrait toutes ces pauses à cette présence, et bien au-delà….. Une complicité s’est installée…, profonde. Je suis allé médicalement forcément vers du mieux… Durant 3 mois complets, revenant ensuite pour des examens complémentaires, pendant un an ou deux pour une récupération très rapide en fait !

A propos etoile31

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48 commentaires pour Tranches de Vie – Un épisode de Lectures

  1. Filimages dit :

    Saperlipopette ! Tu parles d’un accident de travail ! Mais tu es un rescapé, un survivor, un trompe-la-mort ! Un séjour à l’hosto, c’est déjà pas drôle. Mais aussi longtemps et dans ces conditions, quel calvaire !
    Mais dans cette galère (ben oui, chantier naval oblige), tu en retiens des moments positifs…

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    • etoile31 dit :

      Bah! La Morphine est bourré d’effets secondaires intéressants, d’autant qu’à cette époque là, ce n’était pas encore de la synthèse…
      Pi bon, même si je ne voyais pas les filles et autres charmantes dames, je sais depuis toujours voir le Beau là où il se trouve… et pas forcément pour ce qui se voit avec les yeux…,
      Saloperie de patrons et d’usines mortifères.
      Bien de mes collègues n’ont pas eu la guérison que j’ai eue, mutilés, empoisonnés, la vie bousillée par cette saloperie immonde qu’est le travail…

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  2. Vincent dit :

    La chute est brutale, je m’attendais à quelque chose de plus piquant. Peut-être une love story avec l’infirmière, ou avec le professeur…

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    • etoile31 dit :

      Le professeur qui devait m’opérer s’est cassé en vacances après avoir reporté l’opération ce qui m’a sauvé la vie… les love-story ont bien vu le jour, de sont épanouies, délicieusement platonique et so romantisme…. un enchantement qui se poursuit, des épisodes vont suivre,
      Le professeur, très célèbre, était un vrai toxicomane, je l’ai découvert plus tard, comme ensuite, j’ai pu avoir à faire avec un de ces confrères qui m’a arnaqué et entubé comme jamais, un pur truand qui de fait s’est retrouvé un jour Marié de Marseille…. cette Ville est totalement folle, et on ne peut que aimer Marseille,
      C’était l’époque où un directeur de Caisse CPAM ac été retrouvé officiellement suicidé dans sont lit de plusieurs balles tirées derrière la tête et dans le dos, 🌿🤪🌿😬🌿🤪🌿 Ha Ha Ha !

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      • Vincent dit :

        Quand même, hospitalisé dans la même vielle que Rimbaud, peut-être même dans la même chambre, voir dans le même lit… la classe

        Dans la famille Rimbaud, je demande la sœur,
        Celle qui était au chevet du grand poète,
        Juste avant que le cancer n’en fasse un squelette.
        Pour l’accompagner, elle était à la hauteur !

        On l’apprend d’une lettre dont elle est l’auteur.
        Elle ravira les historiens et les esthètes ;
        Récit précis et beau verbe y sont à la fête,
        Tout comme l’ambiance, avant le trépas, d’ailleurs !

        Depuis qu’Arthur a accepté qu’on le confesse,
        Isabelle a le cœur débordant d’allégresse ;
        Elle appelait ce sacrement de tout ses vœux.

        Lui qui regrettait que la vraie vie soit absente,
        Elle sentait qu’elle lui devenait présente ;
        « Il me regardait avec le ciel dans les yeux ».

        Isabelle Rimbaud

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        • etoile31 dit :

          Pour tout savoir, une fois la famille prévenue et mon père sur place il a fait la tournée de tous les couvents et monastères de Marseille et environs pour financer des veillées et journées de prières pour la guérison… je recevais ensuite compte-rendus de ces couvents pour réstitution des intentions de ces cent mille ♍Vierges♍ de la Méditerranée, …
          Au passage le remplaçant du professeur parti en vacances m’a proposé de quitter l’hôpital sans opération puisque le saignement avait disparu de manière inexplicable…
          Alors effectivement, il y a certainement de l’Arthur la derrière, ou sa konne de frangine…

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  3. gemssa dit :

    Et bien, c’est bien épicé, vos échanges (Vincent, et Phil). Hé,hé…ou plutôt ha,ha, ou hi, hi….
    Pour en revenir à ton texte, tu as dû en chier mon ami, et je crois qu’il en reste des séquelles, encore aujourd’hui de ces épreuves physiques et mentales. Mais comme on dit, tout ce qui ne tue pas, rend plus fort.

    J’admire l’attention et la délicatesse de tes infirmières, et en particulier de la lectrice. J’ai vu la réclamation de Vincent, sur la Love-Story. Il pense qu’il y a autre chose d’important et aussi très vitale et surtout virile à soulager. Le coquin, mais il a sans doute raison, aussi.
    Bref, tu nous as promis une suite.

    Donc, cette attention, pas sûr, qu’elle peut être exprimée, encore aujourd’hui. Cette conscience professionnelle et ce côté humain qu’elles avaient à l’époque. (ma maman était sage-femme et je ressentais tout ça chez elle aussi.) Non pas que de nos jours, elles ne l’ont pas. Je ne dis pas ça, Non. Mais, c’est surtout qu’on ne leur donne pas le temps. Aujourd’hui, c’est manque d’effectif, et rendement obligatoire. C’est ça qu’on leur demande. Et ça rejoins ce que tu dis, les patrons n’ont qu’un objectif : faire du pognon. Et La Santé est devenue une vraie usine à fric.

    Les infirmières n’ont même plus le droit de dire quoi que se soit, quand on leur demande ce qu’il se passe. Il faut attendre le passage du professeur. Et quand passe-t-il ? Ça ? Mystère. Quand il aura le temps. Donc, ils mettent le patient dans un état psychologique en détresse.

    Elles ont du mérite et je les applaudis aussi de travailler dans ces conditions. Et je crois, hélas, que ce constat, on peut le faire dans tous les domaines du monde professionnel.

    Capitalisme oblige.

    Bref !

    Malgré la gravité de ton accident, je trouve l’histoire que tu contes ci-dessus, très jolie. Notamment, avec l’épisode de cette infirmière-liseuse. L’as-tu revue par la suite ? Mais, ça, ça fait partie, peut-être d’un autre texte que tu as écrit.

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    • etoile31 dit :

      Hello Frère-Gil!
      Oui, je l’ai revue, bien évidemment et le professeur toxicomane-boucher de service que j’ai revu durant quelques mois par la suite, me proposait toujours de rencontrer les Fées du Service de par ce qu’il avait compris qu’il s’était passé suite à ses directives de prendre tout particulièrement soin de moi auprès de certaines infirmières… Mais comme je l’ai expliqué, tout est resté très Beau, très Pur, très platonique. Sinon que ces filles ont decouvert une culture de l’époque par leurs vécus de lectrices….: le monde du rock and roll de cette époque et la littérature poétique et underground (fanzines, etc.)

      Le professeur-neurochirurgien-carabin du service qui assurait mon suivi et ma maintenance se défonçait du matin au soir à coup de produits médicamenteux de pointe que j’utilisais également du fait de ma toxicomanie. Et nous échangions toujours des regards amusés et complices lorsqu’il ouvrait son fameux tiroirs pour avaler sous formes de pilules ce que moi je m’injectais directement dans les veines (histoire-Fragment de Vie à suivre!).

      Laisse tomber pour le milieu-monde de la Santé. Si le système de la santé existe tel qu’il est, c’est un peu comme pour les droits sociaux et la protection sociale. Tout ce système n’a de sens qu’à faire tourner une machine consumériste, le système de soin et de santé n’a de sens et de finalité qu’à nous maintenir en bonne santé pour consommer et produire, tu le prends dans n’importe quel sens, c’est une réalité objective. C’est un peu comme les congé payés destinés uniquement à nous permettre de reconstituer notre force de travail, faut pas croire, hein! Enfin, si!: Croire et espérer, c’est bien pour faire fonctionner ce système, n’oublions pas! Ce qui explique que les toubibs soient ceux qui composent l’essentiel des parlementaires et des élus de notre pays: On n’est jamais mieux servis que par soi-même! Tu peux toujours applaudir!

      J’en ai bien chié, oui, car les corps est un bien vraiment précieux, mais va savoir, toutes ces prières ont du me conduire à être en relation directe avec les Forces de l’Univers, car à peine sorti de l(hosto je reprenais mes activités physiques et toxicomanes comme si de rien n’était, en pleine forme le gars, ski, plongée, sports de glisse, etc.

      Pour les séquelles, oui, mon cerveau est flingué sur une zone qui ovccasionne des indispensables compensations neurologiques qui consomment énormément d’énergies ce qui me conduit à des épuisements physiques très rapides, mais, bon, je m’en tape, c’est la position allongée que je préfère! Mais c’est souvent très compliqué, par période.
      J’ai du coup un programme de coaching physique et psychique depuis 40 ans non stop. Mais bon, jamais malade et la forme tout le temps!

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      • gemssa dit :

        Tout good alors.
        Et c’est quoi tes sports de glisse ?….
        Laisse tomber, je taquines.
        Tu commences à me connaître.
        Et je sais que tu as fait des bonnes
        descentes périlleuses et dangereuses.

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        • etoile31 dit :

          Cokin que tu es!!!
          Oui, je vais cela dit publier ce texte et d’autres dans le style de moment que j’ai exhumé en t’en parlant, précisément,
          Et d’autres textes viendront, comme celui publié à l’instant….,
          Le tout extrait et rendant compte du vécu….

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      • Johanne dit :

        Bonsoir Henri, J’aurais souhaité demander en quoi consistait un programme de coaching physique et psychique (sic : par rapport aux compensations neurologiques qui consomment énormément d’énergies ce qui conduit à des épuisements physiques très rapides), et si ce programme est, et a été, pris en charge par la SS (et si oui, si cela en est du fait que c’était d’un accident de travail). Je te remercie.

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        • etoile31 dit :

          Mon accident, survenu dans le cadre du travail et sur le site même du Chantier Naval, a été rejeté en tant que AT(Accident de Travail)par le médecin conseil de la Cpam, un certain Vigouroux, une crapule qui est ensuite devenu maire de Marseille, un véritable escroc à la solde des patrons-esclavagistes locaux et grassement payé par eux. Bref, mes soins ont donc été pris en charge par l’assurance maladie et les mutuelles payées par mes cotisations de salarié, dont beaucoup de soins non pris en charge… et à mes frais personnel, toujours avec mon salaire d’esclave. Le coaching physique c’était des soins kiné pris partiellement en charge et ensuite osteo, sophrologie, TCC, sauna, hammam, piscine, etc.:100% à ma charge.
          Coaching psychique, ça c’est avec un psychiatre dont une partie est prise en charge/ assurance maladie et plurielle et une autre partie avec mon salaire directement à ma charge.
          Les conséquences de cet accident non pris en charge par l’employeur-patron sont financièrement incalculables, mais si je ne me soignais pas, je ne pouvais plus travailler, donc plus de salaire…. le calcul est vite fait, et c’est ainsi que l’on est esclave toute sa vie, pour se soigner, bouffer et travailler…. passionnant comme existence… 🌿🥶🌿☠🌿🥶🌿
          J’ai eu envie de tuer toute ma vie… je n’ai jamais tué personne mais j’ai toujours eu la rage,
          Ce qui a aussi contribué à me soigner très efficacement sur des plans psychiques, c’est la méditation et la respiration et ça, c’est tout gratuit. Et de plus la technique de kinésithérapie que je pratique et utilise est une technique que l’on s’approprie très simplement sans forcément avoir besoin de séances avec un kiné.
          Voilà voilà!

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          • Johanne dit :

            Je te remercie pour ta réponse.

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            • Johanne dit :

              (Erreur de manipulation, ai envoyé avant d’avoir fini mon message).
              En fait je pensais que le programme de coaching physique et psychique dont tu parlais, était une seule et même discipline, quelque chose un lien avec « la théorie des cuillères » d’une certaine manière.
              Est-ce au cause de la drogue que ton accident et ses conséquences n’ont pas été reconnus en tant que AT ? Ou est-ce comme bien souvent malheureusement, parce que le médecin conseil est parti du principe qu’un AVC tu aurais pu l’avoir à n’importe quel moment et n’importe quel lieu et que cela te serait propre et n’aurait rien eu à voir avec les conditions de travail ?

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              • etoile31 dit :

                A cette époque là, je ne consommaient que des stupéfiants que l’on dit drogues douces et de l’alcool mais de manière modérée,
                Bon bon, strictement aucun lien avec ces consommations, c’est bien lié à un effort violent, tout simplement,
                Concernant le coaching, aucune théorie, aucune méthode… Le médecin conseil n’avait qu’une idée en tête que l’employeur ne soit pas pénalisé, juridiquement et financièrement et je te rappelle que les médecins conseils et les médecin du travail sont financés à ce sujet par les cotisations des employeurs…
                Chaque thérapeute choisi était mon coach en sa partie et en appui aux autres thérapeutes…en gros, le coach c’est moi🌿🤪🌿et personne d’autre n’est mieux placé pour coordonner ce qui in fine le concerne, tu en sais quelque-chose…

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                • Johanne dit :

                  Encore faut-il avoir les capacités de coordonner, et encore faut-il être en mesure de pouvoir le faire …. Tout comme les recherches des médecins ou thérapeutes adéquat, leurs existences ou disponibilités, sans parler de l’aspect financier.
                  C’est un cercle vicieux qui desserre les personnes handicapées et/ou fragiles, souvent en détresses, et dont la société se donne bonne conscience en les étouffant sous les placards.

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                  • etoile31 dit :

                    Disons que me concernant, il s’est agit de survie…, c’était ça où je ne serai pas là pour en parler…
                    Mais il est vrai que je suis allé à la rencontre de chercheurs éclairés, chacun dans leurs domaines, ils ont toujours besoin de cobayes…, mais c’était il est vrai une démarche toute personnelle,
                    Vivre de subsides et d’assistantes m’était totalement impossible et j’étais absolument seul, mon père était à la dérive, mais j’avais beaucoup de soutiens sororaux et fraternels, enfin, des encouragements et cela m’a suffit… la communauté des pauvres est riche de cela…, la solidarité et l’énergie du désespoir,

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                    • Johanne dit :

                      La vie m’a montré que même dans la « communauté des pauvres », l’hypocrisie, la bassesse, l’opportunisme et l’indifférence y règnent.
                      Comme tu aimes beaucoup les femmes, ce n’est pas le style de musique que tu aimes, ce n’est d’ailleurs pas non plus ce que j’écoute, mais à cet instant, à ce moment, si tu tapes « sous le placard – musique » sur youtube, c’est ce qu’il en ressort : l’étrangeté du mystère d’internet ….

                      Clara Luciani – La grenade

                      Il y a 25 ans (+ 21 ans), à ce joli minois de Grenade, cela aurait plutôt été celui de Catherine Ribeiro + Alpes qui se serait ressorti avec « Une infinie tendresse ».

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                    • etoile31 dit :

                      Oui, Je suis effectivement de la Génération « Alpes » et Catherine Ribeiro, que j’écoutais pas mal, mais donc la Musique était aussi déjà assez dans le Move de l’époque mais dont les textes étaient oui, intéressants et c’est bien pour cela que j’écoutais… À propos du Féminin et de ce texte « La Grenade », c’est ce texte de Jenny Perry qui est vénu en échos, me parler…: https://etoile31.wordpress.com/2018/10/30/sauvage-femme-et-homme/
                      Effectivement, Les pauvres plagient largement les riches, comme les pauvres n’ont pas la richesse financière à se partager, ils se partagent une autre forme et un autre fond de richesse, celle que les riches en pouvoirs ignorent même jusqu’à l’existence et c’est bien de cette richesse là dont je parle, de celle qui soulève les montagnes et qui se nomme Amour… Et partager cela, c’est une richesse exempte de  » l’hypocrisie, la bassesse, l’opportunisme et l’indifférence  » propre aux quotidien des riches et des pauvres qui effectivement les fait identiques en « copies conformes » ce qui les fait frères, en somme, cette fraternité et sororité dont parle précisément les religions et les démocraties…

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            • etoile31 dit :

              C’est avec plaisir, même si chaque élément nécessite bien des précisions adaptées,

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              • Johanne dit :

                Il n’y a pas d’Amour, sans Respect. Et le propre de l’Humain, c’est de ne pas respecter ce qu’il y a en face de soi, ce qui l’entoure, pour son profil et son bien-être au détriment du reste. De par son regard et ses actions, il en re-transpose sa vision sans plus en considérer la différence. La différence n’en sert plus qu’à en mettre l’éloignement.

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                • etoile31 dit :

                  Et pourtant c’est bien la différence qui engendre et génère toute la richesse de la vie par et dans l’énergie et la puissance des polarités. Mais effectivement le fait du social fait qu’il est plus aisé de vivre dans l’avoir que dans l’Être… Le libre arbitre offre de vivre par choix, ou encore de croire, attendre et espérer.
                  L’amour est intangible et universel, esprit et matière, le respect est une invention sociale et humaine, la vie est une harmonie et on le voit bien par le fait de la Nature, Les minéraux, l’eau, le végétal , l’air, la vie animale et biologique existent et coexistent sans idée même de respect et de croyances ou d’espoir. Et pourtant, de notre humanité Incarnée depuis des millions d’années, on peut y lire, y voir, y entendre et y ressentir l’amour et la beauté,
                  Il y a en ce Monde de la vie ce site l’on veut bien y voir et y vivre, selon les représentations que chacun-e est libre d’avoir, mais il est vrai que l’on vient au monde humain naturellement(jusqu’à il y a peu de temps) dans un contexte et un environnement qui sont bien loin d’être naturels…. et encore moins bienveillants…,
                  Y vivre l’amour est réellement un choix et un acte,

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                  • Johanne dit :

                    On ne peut vivre que ce qui existe, ce qui est présent. Il ne s’agit pas de vouloir ou pas vivre l’amour, il s’agit juste de vivre ; l’amour se fait présence ou pas en nos coeur. Mais au-delà de l’amour et bien avant ça, il est de notions qu’un coeur ressentira, soit en s’ouvrant, soit en se fermant.
                    Si le coeur est nouveau-né et qu’il se ferme, il dépérira et mourra.

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                    • etoile31 dit :

                      Il est de fait que certains évènements sont de nature à briser ce genre d’enfermements. Les contes de Grimm évoquent cela rapporté des contes de traditions orales des origines de l’humanité. Le fameux baiser des amants. Mais ce n’est pas le seul évènements qui peut produire ce phénomène de prendre vie et de transmettre la vie et je ne parle pas de la naissance par accouchement. Quoique, en la matière (d’être et de venir au Monde) on parle de « Maïeutique » ce qui est effectivement un biais qui consiste à accompagner la naissance à la vie par le fait de la prise de conscience… La Mort est une composante de la Vie, elle est un Formidable passage ou une fin selon ce que l’on pense de cet évènement là…

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  4. Nemo Auditur dit :

    Tu en gardes des séquelles ? (moi j’ai rien dit hein…)

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    • etoile31 dit :

      Oui, quelques-unes notamment liées à des accidents de glisse et d’activités extrêmes qui en raison des séquelles d’une large hémiplégie récupérée en quasi totalité ont eu des conséquences sur une de mes articulations, ce qui me gêne encore,
      Mais rien qui ne m’ait empêché de vivre pleinement,
      Par ce fait de cet accident cérébral et du choc neurologique, j’ai découvert la puissance de notre cerveau et de son fantastique potentiel.
      Il est évident qu’après un tel « choc » on voit la vie et sa richesse bien différemment…, notamment par le fait de toute cette Merveille de la vie de nos cellules et molécules….
      Céçuikidikilé🌿♥️🌿🤪🌿♥️🌿

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        • etoile31 dit :

          Je suis resté aveugle plusieurs mois, suite à cet accident, cette cécité était reconnue et déclarée définitive et irréversible,
          Ha Ha Ha ! Par les deux plus grands spécialistes (de la vue et de la rétine) du pays qui se trouvaient alors dans l’hôpital où je me trouvais…. Ha Ha Ha ! 🌿🪄🌿♥️🌿🪄🌿🍾♥️🌿🍾🌿

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          • Nemo Auditur dit :

            Je me suis permise de demander car moi aussi, un AVC m’a rendue aveugle pendant plusieurs jours. Rétine explosée. Voilà.

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            • etoile31 dit :

              Salut à toi l’handicapée🌿😬🌿https://youtu.be/E85_qgbTl3c

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              • Nemo Auditur dit :

                La rétine s’est reconstruite à 96% mais je suis restée très migraineuse.

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                • etoile31 dit :

                  J’ai perdu un peu de vision sur un œil et c’est au final la principale séquelle, me concernant,
                  J’ai eu l’opportunité de passer un temps de convalescence chez mon père, qui connaissait une sorte de professeur Tournesol spécialisé dans le domaine de nouvelles technologies de soins oculaires au laser… il m’a proposé une intervention expérimentale et comme j’étais définitivement aveugle, je ne prenais aucun risque à essayer…
                  Le lendemain de la première intervention, j’ai pris un journal sur la table du petit déjeuner et j’ai lu l’éditorial à mon père qui était là et qui n’en revenait pas plus que moi… Le soir même, je mecremettais aux stupéfiants avec mes potes pour fêter ça !!!!🌿🤪🌿🍾🌿🤪🌿

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                • etoile31 dit :

                  Pour avoir fait le tour en 40 années de prise en charge de soins de toutes natures, je te conseille les méthodes corporelles pour ce genre d’effets colatéraux, type sophrologie, kiné RPG, orthoptie, etc. Nos carcasses sont des Merveilles, elles nécessitent une maintenance constante, et quand tu as trouvé les soluces qui conviennent à tes complexité, tu le sais immédiatement…, Mais évite de subir , c’est ce qui est le plus toxique….

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  5. Johanne dit :

    (En réponse au message du 15 mars 2021 à 14 h 07 min – etoile31)
    Désolée, je ne comprends pas un seul mot et ne sais absolument pas de quoi tu parles dans ton message.

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    • etoile31 dit :

      Un seul mot….? De quels mots parles-tu…?
      Concernant ce message-commentaire, je donne suite à ce que tu écris là: « Mais au-delà de l’amour et bien avant ça, il est de notions qu’un coeur ressentira, soit en s’ouvrant, soit en se fermant.
      Si le coeur est nouveau-né et qu’il se ferme, il dépérira et mourra. » et en prolongement de ton introduction: « On ne peut vivre que ce qui existe, ce qui est présent. »
      Je parle du fait de vivre après la naissance physique (état civil) c’est à dire à propos de s’ouvrir ou de se fermer (le coeur). D’où mes références à propos de s’éveiller à la vie (s’ouvrir) par la conscience et l’Amour, d’où la référence aux baisers des Princesses et Princes et cette référence à la Maïeutique qui est une pratique de l’Art de l’accouchement, de l’accouchement des connaissances et des savoirs dont chacun-e est porteur…. on appelle cela ma Maïeutique…
      Est-ce plus clair ainsi…?
      À propos de la Mort, ce que je veux dire c’est que la mort est une donnée de la Vie dont chacun-e est parfaitement au fait, une valeur sûre !!!
      J’ai bon là…?

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  6. Johanne dit :

    J’ai toujours trouvé les histoires de princesses, princes et baisers, totalement stupides et sans aucun intérêt, aucun sens, puisque c’était une fin en soi sans aucun contenu. D’ailleurs, l’histoire s’arrêtait là et puis s’est tout, alors même qu’il n’y avait aucune couleur correspondant à toute la trame de l’histoire qui l’avait mené jusqu’à là, comme si l’on avait calqué une fin ne correspondant pas à la vie, pour les petites filles niaises et superflues, afin qu’ensuite elles n’aient qu’une vie dénuée de toute authenticité et désarmée face à (ou à l’intérieure de) celle-ci.
    La Maïeutique ne me parle pas, pas plus que ce qu’il y avait avant.
    Pour la Mort et la valeur sûre (ha ! ha ! ha !) , je dirais que personne n’est au fait avant d’y être confrontée avec ses proches et avec soi-même.

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    • etoile31 dit :

      Pleinement d’accord avec les contes de Grimm et leurs représentations éculées, sexistes, racistes, xénophobes, machistes, etc. Ce que je voulais dire et démontrer par là, c’est simplement la représentation du fait d’un éveil à la vie par le fait d’un évènement. Un évènement tel que le baiser qui est représenté dans les contes de fées » qui restent des contes… La représentation du baiser de la Princesse au Prine, au crapaud, etc. et vice (sic) versa est une représentation d’un évènement qui a pour conséquence sur les personnes concernées par ce baiser de provoquer un changement, une transformation et d’ainsi transiter d’un état à un autre, par exemple de la mort à la vie, ou bien d’un état vivant inconscient à un état vivant à un étant conscient, d’un état fermé à un état ouvert (pour reprendre tes mots).
      En gros, ces représentations là, fonctionnent comme fonctuionnent les « archétypes » (Un archétype est, en littérature et en philosophie, un modèle idéal à partir duquel est construit dans sa « forme », sa « matière », sa « fin », un sujet.)
      Voilà voilà!
      Pour la Maïeutique, c’est un art de l’accouchement, terme utilisé autant pour la mise au monde des enfants (naissance)que pour la vision philosophique et/ou spirituelle d’être au Monde….
      J’ai mieux là…?

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      • Johanne dit :

        Tu as mieux pour les explications de textes, effectivement.
        Mais personnellement, je ne vois pas en quoi un baiser de prince à princesse et vice versa éveillerait à la vie ou ouvrirait le coeur. Il me semble qu’il faut déjà avoir le coeur ouvert pour ne pas se prendre un râteau ou en donner un un. Pour résumer, je ne vois pourquoi ce serait un baiser qui ouvrirait à la vie.
        Pour la Maïeutique, j’avais essayé de regarder son sens sur le net, mais honnêtement, cette « technique », vision, ne me parle pas. Soyons honnête, quand on est un bébé et qu’on s’en souvient, le traumatisme est tellement …. tellement …. et à tous niveaux, qu’il n’y a pas grand chose qui rassure, même en se développant. Le monde dans lequel on est, est totalement étranger et ce qui interagit avec nous n’est pas notre monde, notre langage.

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        • etoile31 dit :

          Bon, je me suis donc bien mal exprimé pour que tu continue à insister à ce point sur cette histoire de conte. Il existe d’innombrables ouvrages de gens très compétents à propos de l’interprétations de ces contes. Il s’agit d’une image, d’une représentation, d’une analogie .
          Cegenre d’image utilisé ainsi pour expliquer de de par le fait d’un évènement comme un choc, une joie, une peine, un plaisir, etc. une ouverture à la vie consciente peut se produire….
          La Maïeutique si tu préfères c’est l’ensemble des techniques des sages-femmes qui accompagnent les accouchements. Et bien cert art de la maïeutique, toujours par analogie on le rapporte aux techniques qui consistent à ouvrir l’esprit et les idées, toujours pour l’accès, l’ouverture, la naissance à une vie consciente et non plus fermée et/ou endormie… Je comprends de quoi tu parles à propos des traumatismes d’enfance et de naissance. J’ai le souvenir dans tout mon corps d’avoir été littéralement o lors de l’accouchement. J’ai justement relaté ce fait dans un des articles que j’ai récemment publié… Cette souffrance inscrite dans ma chair, mon squelette, ma mémoire et ma vie est et a été justement un de ces évènement qui ont fait que j’ai songé à regarder la vie, le monde et moi-même autrement et non plus de manière fermée….Et comme tu le dis si joliment, j’ai engagé alors un récit, mon récit, mon langage….Mais ce n’est pas le seul et unique évènement bien évidemment…
          Je doute un peu que l’on puisse se comprendre, mais bon, on va quand même essayer, Hein!

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  7. Johanne dit :

    Et bien comment dire … Il est assez déroutant pour moi de se baser sur une analogie … un peu foireuse (sic. le baiser des contes qui ne tient pas la route dans l’histoire, ou même la maïeutique pour l’accouchement des nouveaux-nés, reportée à la maïeutique philosophique et/ou spirituelle d’être au Monde et ses techniques d’ouverture d’esprit) pour en expliquer le fait d’un éveil à la vie consciente par le fait d’un évènement.
    Mais avec l’ensemble, la successions de tes explications, c’était bien plus clair et plus sympa à comprendre ce que tu voulais dire, c’était plus vivant, surtout que tu as rajouté un élément dans tes exemples-explications : que cet évènement choc n’est pas forcément heureux ou plaisant, ainsi que le fait que celui-ci ne soit pas forcément isolé, mais que plusieurs évènements pourraient mener à cette ouverture de coeur (et de vie consciente et non plus fermée et/ou endormie…).
    Mais là où je ne te rejoins pas, c’est que ces évènement peuvent autant ouvrir le coeur que le fermer et que la vie consciente n’en n’est pas systématiquement une ouverture de coeur.
    Il y a également un autre point de vue, pour l’ouverture du coeur, c’est que ce ne serait ni un ou des évènements particuliers qui ouvriraient le coeur, changeraient d’un état à un autre (car nous parlions bien de la notion d’amour au départ), mais plutôt d’un flot régulier d’actes, d’évènements qui bercent la vie dans son accompagnements.
    Voilà Henri, nous ne sommes peut-être pas tous pareil, mais nous avons essayé de nous comprendre, hein !

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    • etoile31 dit :

      Désolé, j’étais parti sur cette histoire de contes, car il s’agit d’une représentation par le fait du conte qui pour la plupart se retrouvent dans toutes les civilisations de la planète (La Femme, l’Homme, la Nature, L’Amour la rencontre) ce qui favorise le langage commun….. Mais effective c’est une représentation lourdement chargée un peu comme le sont les représentations religieuses, la dimension sexuelle en plus dans les contes (Ha Ha Ha!), quoique les relitions orientales placent pour certaines la sexualité au centre…
      Bref, c’est foireux, je suis d’accord. Il est vrai que j’ai tenté l’idée de la naissance comme évènement, mais bon, c’est apparemment pas la bonne représentation non, plus. J’abandonne et c’est plus simple car je pense que tu as bien compris ce que je voulais dire (au fond). Alors effectivement, je te rejoins pleinements dans ton point de vue à propos d’un ensemble de facteurs qui favorisent l’ouverture du Coeur (et de la conscience). On rejoint là, oui, le fait d’un parcours de vie, propre à chacun. En effet pas de recette miracle, pas de solution, pas de modèle unique. Je parlerais (personnellement) d’ingrédients, des éléments de différentes Natures. Je pense relater exactement cela dans un récent aricle intitulé « Émergence d’une spiritualité » qui relate cela de manière forcément réduite, réductrice, résumée, car il est impossible de résumer une vie en un texte. À moins de vivre une vie comme Anaïs Nin qui se sa vie a fait un journal intime depuis quasiment sa naissance…: https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-oeuvres/anais-nin-et-la-jouissance-feminine-24-loeuvre-atypique-danais-nin

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  8. Johanne dit :

    Comme tu le dis, il n’y a pas de recette toute faite, il n’y a pas de solution miracle, ni valable pour tous, si ce n’est l’écoute de ce qui se dégage de soi, et encore …. c’est pas gagné …
    De ton histoire « Tranches de Vie – Un épisode de Lectures », je retiens cette image de ces infirmières encouragées ou poussées par le médecin à suivre leur envie d’être en ta présence et se mettre à ta portée afin de t’apporter et de partager des choses qui t’étaient familières ainsi que des moments de partages plaisants afin que tu sois, ou plutôt de maintenir, te stimuler dans l’ouverture, alors même que tu te trouvais isolé de tous tes proches et dans une situation médicale et de vie (dans le sens vie de tous les jours, vie de ce que tu connaissais, vivais jusqu’à ton accident) des plus déroutantes et inconnues.

    Pour ne pas faire de longs discours, voici un intermède musicale :

    Feu! Chatterton – Monde Nouveau

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    • etoile31 dit :

      Et ben voilà! Il faut attendre la fin du texte de la chanson pour que l’idée s’impose et soit portée à l’expression.., ben oui, c’est quand même un choix personnel que de décider de faire quelque chose ou rien ou bien quoi que ce soit de ses main… (et de ses bras!!!)
      Le professeur qui dirigeait ce service et ses patients comme moi entre autres avait bien compris que ma cécité déclarée définitive était un choc suffisamment important pour qu’il laisse « carte blanche » à certaines personnes du service pour apporter un minimum de réconfort à ces quelques patients que nous étions, particulièrement traumatisées. Mais il est vrai que du temps où j’ai séjourné là, quelques mois quand même, j’ai été le chouchou du service! Ce professeur en revanche devait m’opérer ce qui aurait définitivement scellé mon sort en me condamnant de manière définitive à l’état végétatif. En effet on n’opérait pas alors du cerveau comme on le fait aujourd’hui. Je ne dois ma vie et mon existence qu’au fait d’un droit social lié au « travail »: les congés payés. Ce professeur étant part en congés, il a été remplacé par un jeune chirurgien qui a préféré me laisser sortir sans opération… Et depuis tout va bien!

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